Voitures anciennes: Zenith s’offre un Tour sur les routes de France
Dès 2015, la marque locloise décroche du titre de chronométreur officiel du Tour Auto. Aux coloris emblématiques du légendaire El Primero de 1969 s’ajoutent ceux d’une édition spéciale haute en couleurs. Retours sur image.
Aux portes de l’été, comme chaque année depuis 23 ans, les routes s’assèchent et les préparatifs peuvent commencer. Comme par enchantement, les passions automobiles se réveillent après leur période d’hibernation. Soudain, dans les yeux des pilotes de véhicules d’époque jaillissent des étincelles. Les moteurs sont bichonnés, les carrosseries lustrées et les vestes en cuir s’apprêtent à ajouter quelques miles à leur vécu.
Cette année, en 2015, la marque Zenith est devenue chronométreur officiel du Tour Auto. Et ça tombe bien puisque son entrée dans la course coïncide avec la vingt-quatrième édition de cette fameuse course de voitures anciennes, un chiffre plutôt bienvenu au monde de l’horlogerie.
Ainsi, du 20 au 25 avril 2015, aux poignets des organisateurs comme des pilotes, sont apparus des garde-temps capables d’indiquer la précision des temps et de leurs intervalles. Des chronographes Zenith dont les coloris tirent aussi vers le vintage, mais dont le calibre historique fiable battant à 36'000 alternances par heure continue d’être fabriqué dans les montagnes neuchâteloises, en Suisse.
Au carrefour des légendes, visages connus
Entre détente et concentration, entre caprices de ces vieilles mécaniques et luminosités des personnalités embarquées dans l’aventure, le déroulement s’opère autour de deux catégories seulement. L’une dédiée au chrono, tout doit aller très vite, le plus vite possible, l’autre à la régularité qui implique une bonne gestion de la vitesse et du temps. Tout le monde s’y retrouve puisque les pilotes, avides de pouvoir rouler sur route ouverte, sont au bénéfice d’une licence de course.
Tout commence au Grand Palais à Paris où les voitures sont exposées au public et où les concurrents peuvent jauger leurs adversaires. Sur la ligne de départ, quelques vedettes, dont le visage connu de Felix Baumgartner, l’homme d’un record ultra médiatisé, une chute libre depuis la frontière entre l’atmosphère terrestre et le début de l’espace, qui avait fait grimper la notoriété de la marque horlogère. Il est au volant d'une magnifique Mercedes Benz 300SL Gullwing n°63 et à ses côtés, comme co-équipier, se trouve Hermann Layher, propriétaire du bolide et surtout, à la tête du fameux musée Sinheim. Fièrement, le rescapé de l’espace arbore l’un des 500 exemplaires de la très spéciale édition limitée Zenith Chronomaster El Primero 1969 TOUR AUTO lancée par Zenith pour célébrer son arrivée dans cet événement.
Carnets de route, expérience au porter
Dans l’œil d’Aldo Magada, CEO de Zenith, lui-même engagé dans la course à bord d’une superbe Jaguar E-Type 3.8 de 1964 n°241 préparée et pilotée par Daniel Spadari, il est des éclats qui ne trompent pas. Ceux de la passion, omniprésente. Cette même passion qui se lit au fil des bandes de couleurs pastel qui traversent, depuis le cuir perforé du bracelet, le cadran de ce garde-temps iconique.
Pour avoir aussi porté ce chronographe El Primero l’espace de cette parenthèse pré estivale de 5 jours passés à sillonner les routes de France et à visiter les circuits mythiques, je dirais que c’est une sacrée mécanique, disposant d’un caractère affirmé de course. C’est l’occasion, pour celui qui possède déja une El Primero, de se laisser tenter par cette version très spéciale. Et pour celui qui rêvait d’en acquérir une, la promesse d’un modèle de légende, différent.