Vidéo Exclusive - Akrivia N°5 : Les finitions
Les finitions décoratives sont essentielles dans la haute horlogerie. Les mains des maîtres horlogers expriment les émotions qu’ils souhaitent transmettre au travers de leurs créations. Depuis sa fondation en 2012, Akrivia s’est forgé un nom dans ce domaine.
Dans l’horlogerie modern, les machines jouent un rôle prépondérant, même pour les finitions décoratives. Cependant, les collectionneurs avisés savent identifier un travail fait à la main. Le rendu est incomparable. Il faut du temps, de la précision, de la subtilité pour maîtriser ces techniques et obtenir le résultat final recherché. Le fondateur d’Akrivia, Rexhep Rexhepi nous explique comment il aborde deux finitions cruciales : le perlage et les Côtes de Genève.
Vidéo exclusive par Watchonista
L’art du perlage
Cette technique particulière efface toutes les traces potentielles d’usinage à la machine des grandes surfaces. Le but est purement esthétique. L’horloger esthète nous exprime sa vision : « Il y a de nombreux niveaux dans un calibre et nous voulons tous les décorer. Le perlage offre un large éventail de possibilités car l’on peut jouer sur les différents étages avec différents diamètres de cercle. Cela permet à l’horloger de mettre sa touche artistique personnelle à l’intérieur même de la pièce ». Et à nouveau, la technique est la clé. Il faut la délicatesse de la pression, la précision des mains, l’acuité visuelle. Le perlage à la machine ne confèrera jamais ce type d’émotions.
Les côtes de Genève
De son propre aveu : « Il nous a fallu deux ans pour maîtriser ce savoir-faire ancien pour arriver au niveau de qualité que nous cherchons ». En effet, réaliser des Côtes de Genève à la main est une opération délicate. Les traits doivent être légers mais clairs et d’une régularité irréprochable. La vitesse de la machine doit être contrôlée. La pression verticale et la poussée horizontale doivent être précises et synchronisées. Une tension supplémentaire vient s’ajouter. Nul droit à l’erreur à ce stade ! En effet, Rexhep insiste : « Vous pouvez avoir travailler des jours entiers sur un pont et annihiler votre travail en ratant vos Côtes de Genève » !
Le travail horloger à la main est une aventure compliquée. Mais le résultat en vaut la peine lorsque l’on admire la beauté finale des garde-temps d’Akrivia.