Vidéo Exclusive Akrivia N°4 : Métiers d’art II
Les métiers d’art dans la haute horlogerie se retrouvent des deux côtés du garde-temps. Rexhep Rexhepi nous explique deux importantes techniques et savoir-faire maîtrisées au sein de l’Atelier de Genève : le martelage et la coloration à la flamme.
Nombreux sont les métiers d’art utilisés dans l’horlogerie. Aussi bien côté mouvement que côté cadran. Un vrai horloger à 360° doit les maîtriser tous. C’est le cas de Rexhep Rexhepi.
Vidéo exclusive par Watchonista
Micro-précision
Pour tous les collectionneurs amoureux d’Akrivia, les décorations à la main des cadrans est un sujet de discussion. Le rendu du micro-martelage de la AK-06 a valu de nombreux éloges au jeune horloger. Rexhep nous montre et nous explique la complexité de cette technique à son établi. Il faut une précision extrême pour créer le rendu souhaité. La concentration doit être maximale. Il explique qu’il se doit de prendre un certain rythme. Une fois lancé...il préfère ne pas arrêter durant un jour entier afin d’obtenir l’homogénéité à laquelle il aspire.
L’observer travailler est fascinant. On voit toute l’intensité qu’il met dans chaque opération. Il n’est pas surprenant que le travail fini génère tant d’émotions de la part des heureux clients. On approche de l’œuvre d’art. Différente à chaque fois et pourtant similaire dans les gestes.
Coloration à la flamme
Il s’agit encore d’une autre référence à la tradition horlogère : les aiguilles colorées à la flamme. Cela pourrait paraître simple. Cela requiert un savoir-faire précis et technique. Il faut doser l’intensité de la flamme, la hauteur de la « pelle », l’épaisseur de la limaille de fer, le temps de « cuisson ». Un procédé délicat que seul l’expérience permet de maîtriser.
L’Atelier d’Akrivia offre un monde de précision à chaque établi.