Une ArtyA Son of Gun tatouée sur le poignet
Payer de sa personne, c’est le must au pays des artistes contemporains. Qui n’hésitent pas à se servir de leur corps pour servir leur démarche créative, pour interpeler souvent. Se tatouer une montre? Une première.
En horlogerie, grande première, voici qu’un adepte de la marque ArtyA décide de s’offrir, de manière irréversible et épidermique, un garde-temps Sons of Gun. Pour une fois, ce n’est pas le trublion Yvan Arpa, fondateur et animateur de la marque, qui fait des siennes. C’est Marco Garcia qui s’y colle, son frère d’armes, pour reprendre une expression chère aux pratiquants des arts martiaux. Il n’a rien de l’allumé de service. Ce qui ne l’empêche pas par ailleurs d’être le fondateur de la Black Belt Spirit Academy et d’incarner comme instructeur officiel, sur le plan de l’entraînement, le Krav-Maga, cet art israélien considéré comme le summum de la self défense.
L’homme est un récidiviste. Il arbore déjà sur son dos, en taille XXL, un visuel engagé de la montre Black Belt, l’autre marque lancée par le sieur Arpa.
Désormais, sur son poignet, début novembre 2013, à l’endroit où prend place habituellement le garde-temps, il ajoute une Son Of Gun, ce modèle de la marque ArtyA devenu phare presque par hasard, lancé comme une salve rebelle au même titre que les mille et une idées de son concepteur. Dans le plus pur esprit de la street culture et de la mentalité happening, sur le corps de Marco Garcia transformé en galerie de tatouages qui racontent tous une histoire, une icône s’est donc invitée. Avant tout, il s’agit d’un véritable geste d’amitié sous-cutanée, gage d’un indéfectible soutien à la cause artyenne.