Manufacture Royale présente la montre Opera

Manufacture Royale présente la montre Opera

Manufacture Royale ainsi que les maîtres horlogers Michel Navas et Enrico Barbasini ont choisi de s’unir afin d’offrir un chef d’oeuvre comme le métier aimerait en voir plus souvent. Dans leur secteur d’activité, ces hommes animés par la passion pour la «bienfacture» font honneur au métier horloger en offrant ce qui existe actuellement de meilleur en termes de conception de mouvements et de finitions. 

Pour Manufacture Royale, ils ont élaboré un mécanisme de répétition minutes régulé par un tourbillon dont l’esthétique est fondamentalement canonique, mais dont l’approche fonctionnelle est résolument audacieuse. En effet, ce calibre a demandé trois ans de recherche et de mise au point. Si la platine et les ponts sont classiquement usinés en laiton, rhodiés puis terminés et anglés à la main, les composants de l’échappement sont eux tournés vers l’avenir puisque, pour des raisons de fonctionnalité et de rendement, la manufacture a retenu pour l’assortiment de la cage de tourbillon, une roue d’échappement et une ancre taillées dans du silicium. D’une durabilité infiniment supérieure à ceux habituellement employés dans la profession, il permet de garantir une meilleure tenue de la précision dans le temps. 

Mais l'originalité va bien au-delà de la matière futuriste employée. En effet, cet organe constitué de 319 pièces est réalisé de telle façon qu’il offre plus de 100 heures de réserve de marche. En outre, trois innovations majeures sont réunies dans cette montre pour lui garantir une sonnerie puissante et claire, identique à celle que l’on peut entendre en actionnant les plus beaux garde-temps de poche réalisés à la fin du XIXème siècle. 

Pour garantir à une montre à sonnerie de pouvoir être entendue par son porteur sans qu’il lui soit nécessaire de la porter à l’oreille, il fallait complètement repenser le mode de formation des ondes acoustiques et revisiter son mode de transmission dans le boîtier. En matière sonore, la Manufacture Royale a tout particulièrement cherché à valoriser sa force et sa régularité en mettant au point un mécanisme de répétition minutes original faisant appel à 3 innovations, dont un ressort du râteau des minutes plus fort, un ressort de sonnerie plus long que sur les mécanismes classiques (6 tours au lieu de 3) et des timbres réalisés d’une seule pièce à l’interne avec un alliage et selon des procédés jalousement gardés. Structurellement plus fort que la moyenne, le son méritait alors un habillage sur-mesure… 

Travaillant à l’ancienne, autrement dit sans ordinateur, Charles Grosbéty est un sculpteur horloger, au sens premier du terme. Il a été mis au défi de réaliser un boîtier dont la conception permette d’augmenter sensiblement la puissance sonore de cette extraordinaire machine à dire le temps. Il a imaginé une carrure articulée se déployant comme le ferait un soufflet d’orgue. Cette fantastique caisse de résonance à géométrie variable, au profil reproduisant la courbe de Fibonnacci - l’expression géométrique du nombre d’or - fini par ressembler en miniature à la structure externe de l’Opéra de Sydney, une oeuvre architecturale majeure dont l’artiste reconnaît s’être librement inspiré lors de l’élaboration de la pièce.