Pour cette occasion particulière, Jaeger-LeCoultre et la Maison De Greef sont fiers de dévoiler la Reverso en hommage à René Magritte, ornée de l’une de ses toiles les plus célèbres : La Trahison des Images, représentée par une gravure laquée sur le fond du boîtier de la montre. Cette œuvre met en scène une pipe dans des détails presque photographiques, sous laquelle on peut lire l’inscription : « Ceci n’est pas une pipe. » 

Trois séries différentes de montres, avec chacune leurs propres caractéristiques, rendront hommage à l’œuvre exceptionnelle de ce peintre belge du mouvement surréaliste. La première série de ces éditions spéciales de la Reverso présentera La Trahison des Images de Magritte. L’œuvre de Magritte est un trésor dissimulé, qui se révèle lorsque l’on fait pivoter le fond du boîtier de la montre. La toile originale a été peinte en 1929, à Paris, au cours de l’une des périodes les plus prolifiques de l’artiste. Elle est actuellement exposée au Los Angeles County Museum of Art. Cet hommage unique dédié à l’artiste René Magritte a été réalisé en étroite collaboration avec Monsieur Charly Herscovici et la Fondation Magritte *. 

Jaeger-LeCoultre et De Greef présentent la première série de cinq montres en or gris et quinze montres en acier. Ces deux modèles sont inspirés de celui de 1931, année de création de la Reverso. Le modèle en or gris est la Grande Reverso Ultra Thin 1931, dotée d’un cadran argenté et des fonctions heures, minutes et petite seconde. Celui en acier est la Grande Reverso Ultra Thin Tribute to 1931, dotée d’un cadran noir et des fonctions heures et minutes. Chacune de ces montres est un modèle réversible unique animé par le Calibre Jaeger-LeCoultre 822. Les premières pièces de cette série peuvent être admirées en exclusivité au sein de la maison De Greef. La deuxième et la troisième série seront éditées dans les années à venir. 

Il y a plusieurs années, au cours de l’une de ses nombreuses visites au sein de la maison De Greef, un homme passionné d’art et de montres eut l’idée, avec Jacques Wittmann, de rendre hommage au maître belge. Une célébration non seulement de l’ensemble de son œuvre, mais également du 50e anniversaire de sa mort, en 2017. Trois éléments essentiels ont été nécessaires à la création de cette montre unique: le savoir-faire, l’art et la tradition. Ils sont rassemblés dans ce premier hommage à Magritte, qui a permis aux spécialistes de Jaeger-LeCoultre de créer un véritable chef- d’œuvre sur le fond du boîtier de la Reverso. 

La renommée de Jaeger-LeCoultre en tant que maître d’horlogerie créative remonte à plus de 180 ans et les arts décoratifs traditionnels font partie des savoir-faire les plus fidèlement préservés par la Grande Maison. La passion, l’expertise et la créativité guident chaque geste des artisans, qui doivent être précis au centième de millimètre près. 

René Magritte (1898 - 1967)

Il y a près d’un siècle, un jeune belge connu sous le nom de René Magritte peignait ses premières toiles surréalistes. Rien ne laissait présager du succès qu’il connaîtrait environ dix ans plus tard, ni de la renommée dont il jouit encore à l’heure actuelle. Si Magritte a eu une telle influence, c'est grâce à la puissance et à l’efficacité de ses images. Ses compositions sont devenues des icônes de la culture populaire qui nous plongent dans un univers mystérieux, à la frontière du rêve et de la réalité. Magritte pensait qu’une œuvre d’art réussie pouvait résister à toutes les interprétations. Les titres de ses toiles, souvent choisis avec ses amis, ne nous donnent aucune clé pour comprendre l’œuvre et nous laissent dans la confusion la plus totale. 

En 1927, Magritte quitte Bruxelles pour s’installer à Paris avec femme, Georgette, où il se mêle aux surréalistes français. Les trois années qu'il passe à Paris font partie des plus importantes et des plus prolifiques de sa carrière. Au cours de cette période, il peint plus d'une centaine des tableaux, parmi lesquels l’un de ses plus connus : La Trahison des Images (1929). Cette « peinture-mot » s'inscrit dans une réflexion plus générale que Magritte expose dans son texte intitulé Les Mots et les Images, publié en 1929 dans le magazine parisien La Révolution Surréaliste. Ce texte aura un retentissement majeur sur l’art du XXe siècle. Le peintre y explique comment comprendre les séries de « peintures-mots » qu’il a créées à Paris entre 1927 et 1930. 

En utilisant dix-huit aphorismes, Magritte révèle le lien arbitraire entre un objet et son nom, et la différence entre la réalité et sa représentation, remettant ainsi en question le rôle de communication attribué au langage. La Trahison des Images est une démonstration magistrale de ces intentions. Le rendu de l’objet dans ses moindres détails, comme s’il s’agissait d’une véritable pipe, et l’écriture manuscrite d’écolier, qui rend chaque mot aussi lisible que possible, participent à cette démonstration. Presque cinquante ans après sa mort, Magritte nourrit encore l’imagination des grands et des petits, et reste un peintre emblématique de son époque. 

Maison De Greef

Tradition, excellence, exclusivité, conseil et service d’exception. Ces qualités caractérisent la maison bruxelloise De Greef, la plus ancienne joaillerie et horlogerie de Belgique, toujours dirigée par la même famille et dont le succès ne se dément pas depuis plus de 168 ans. 

En 1848, Prosper De Greef, le patriarche, ouvre sa boutique au 24 rue au Beurre, à deux pas de la prestigieuse et célèbre Grand-Place de Bruxelles. Le succès de la jeune maison devient vite international et la ravissante boutique attire une importante clientèle cosmopolite. Le caractère exclusif de ses pièces, joaillières comme horlogères, la recherche constante de la perfection et l’accueil familial font la renommée de la maison dans les hautes sphères belges et étrangères. Il y a 20 ans, une nouvelle période de faste s’ouvre pour joaillier-horloger qui se voit octroyer le titre tant convoité de fournisseur breveté de la cour de Belgique. 

Aujourd’hui, la sixième et septième génération dirigent de main de maître la destinée de cette prestigieuse maison. Près de deux cents ans après sa création, la maison De Greef continue sa brillante carrière en alliant l’esprit de tradition et ses impératifs de modernisation et d’agrandissement. Mais il n’est pas question de quitter le centre historique de Bruxelles auquel la famille Wittmann est très attachée depuis sept générations. De surcroît, les clients se sentent tellement à l’aise dans cette ravissante boutique, lambrissée de bois, de cuivre et de verre et surplombée d’un immense et impressionnant lustre réalisé en verre de Murano. 

* Notice de copyright : René Magritte © Sabam Bruxelles 2016.