Vulcain Nautical Seventies: plongée en sécurité
Fidèle réplique de la célèbre Vulcain Nautical de 1970, cette pièce éditée en série limitée à 300 exemplaires a séduit les amateurs de légendes horlogères et les pratiquants de plongée car l’outil est utile et audible sous l’eau.
Quand elle a été lancée en 1961 par la manufacture Vulcain, la Cricket Nautical a été perçue dans le métier comme un produit exceptionnel. Pour la première fois de l’histoire, une montre-bracelet était capable de plonger à 300 mètres et d’avertir son porteur de façon sonore lorsqu’il était temps pour lui de remonter à la surface. Cette fonctionnalité rendue possible par la présence du légendaire calibre alarme-réveil Cricket était renforcée par la présence, au cadran, d’indications claires concernant les paliers de décompression. Cet instrument original préfigurait, en son temps, les ordinateurs de plongée qui devaient apparaître près de 30 ans plus tard et séduire pour cette raison les plongeurs soucieux de leur sécurité.
L’évolution d’une icône
Le modèle de 1961 a eu son heure de gloire avec son boîtier traditionnel. Seulement, il ne pouvait plus convenir à la nouvelle génération de baby boomer qui, dans la mouvance de 1968, entendait vivre de nouvelles expériences horlogères. Pour les séduire, Vulcain lançait en 1970, une nouvelle version de la Nautical. Cette pièce présentée ici, extrapolation du modèle de 1970 l’a été en série limitée à 300 exemplaires en 2013 et à 35 exemplaires en cadran vert, en 2014. Réalisée selon les dernières innovations techniques, elle n’en demeure pas moins inscrite dans la tradition et tout est ici farouchement préservé.
Le calibre manuel Cricket V-10, est une itération du modèle d’origine et se montre capable de faire «grésiller» à la façon de l’insecte, son réveil de manière audible jusqu’à 20 secondes, y compris, sous l’eau. Doté d’un double barillet -l’un pour délivrer l’énergie nécessaire aux fonctions horaires et l’autre pour alimenter l’alarme-réveil-, ce mouvement à l’ancienne manufacturé par Vulcain, bat à 18’000 alternances par heure et dispose d’une réserve de marche de 42 heures. Visuellement identique à l’originale, cette montre se pare d’un boîtier de 42 mm alternant finitions polies et satinées.
Etanche à 300 mètres comme à l’origine, cette pièce possède toujours son triple fond si spécifique offrant étanchéité et efficacité maximale à l’alarme, mais aussi sa glace en verre plexiglas.Et parce que le souci d’exactitude historique attire les amateurs, le cadran de la Nautical Seventies 70 Limited Edition est conforme à l’original. Il porte une table de décompression PADI avec une partie périphérique gradué sur 60 minutes, tournante et actionnable via la couronne située à 4 heures. Présentée sur bracelet en cuir résistant à l’eau, cette pièce rare éditée à seulement 300 exemplaires en version bleue ou orange et disponible sur site ou, éditée l’an passé à 35 exemplaires en fond vert, devrait faire le bonheur des amateurs du monde du silence qui, avec la présence de cette référence, le sera sans doute un peu moins…
Petit point historique
Ont collaborés à la mise au point de cette montre: Hannes Keller, plongeur bardé de records et mathématicien, Max-Yves Brandily, explorateur et réalisateur, et Arthur Droz, instructeur national de plongée et délégué C.I.A.S. (Centre d’Investigations et d’Activités Sous-Marines).
Tous ont, à l’époque, puisé dans leurs expériences pour créer, avec la Manufacture Vulcain, la première montre disposant à la fois d’une alarme, d’une indication claire des paliers de décompression et d’une étanchéité garantie à 300 mètres.