Maurice Lacroix: premier regard sur les modèles 2019
En ce début d’année, j’ai rencontré Stéphane Waser, Managing Director de Maurice Lacroix, pour échanger sur la marque et découvrir certaines nouveautés présentées à cette occasion. Morceaux choisis et coups de cœur.
Pour son premier rendez-vous horloger de 2019, Maurice Lacroix a élu domicile sur l’île Rousseau, au cœur de Genève, dans une tente géante aux allures de villa moderniste rebaptisée pour l’occasion «Rousseau Island». C’est avec une incroyable vue panoramique sur le Rhône et le pont du Mont-Blanc que nous avons été accueillis par le Managing Director de la marque, Stéphane Waser.
AIKON Automatic 39 mm
En 2016, Maurice Lacroix réinventait son modèle emblématique Calypso en lançant la collection AIKON. Initialement à quartz, la gamme s’est ensuite élargie dès 2018 avec l’introduction de l’AIKON Automatic, dont nous vous avions présenté les versions trois aiguilles en 42 mm de diamètre et chronographes en 44 mm. A découvrir ICI.
Poursuivant le développement de la collection, Maurice Lacroix propose en 2019 l’AIKON Automatic dans un boîtier de 39 mm de diamètre. Ce choix «démocratique» permet aux poignets de taille modeste comme le mien d’avoir une alternative au modèle en 42 mm. Comme le souligne Stéphane Waser: «Développer de nouveaux modèles ne signifie pas multiplier les références». Si la marque élargit son offre, elle le fait sans exagérer le nombre de variantes. Au contraire, elle a réduit en l’espace de trois ans le nombre de ses références de 360 à160!
Dans ce boîtier réduit, la puissance du design de l’AIKON s’exprime pleinement. Je me dois de préciser que je ne puis être des plus objectifs car à peine après avoir découvert l’AIKON Automatic 39 mm, j’ai immédiatement passé commande.
Exercice périlleux s’il en est, le cadran finition Clous de Paris fait écho au bracelet en veau, dans un panel de bleu des plus réussis. Comme à l’habitude chez Maurice Lacroix, les finitions et le niveau d’exécution sont irréprochables, le tout pour un tarif des plus attractifs (CHF 1'590.-- taxes comprises). L’ergonomie au porté est remarquable, notamment grâce à la qualité d’une boucle déployante qui sait se faire oublier.
AIKON Automatic Chronograph «Panda» 44 mm, édition limitée à 500 exemplaires
A noter également cette série limitée de L’AIKON Automatic Chronograph 44 mm avec cadran «Panda». Les trois compteurs bleus se détachent subtilement sur un cadran argent. L’ensemble est renforcé par des aiguilles rouges donnant à cette montre une certaine bestialité. Proposée à CHF 2'950.—, ce modèle est sans conteste un des chronographes mécaniques Swiss Made à remontage automatique des plus attractifs du marché.
MASTERPIECE Square Wheel Retrograde 43 mm
Les pièces de la collection MASTERPIECE ont toujours été le reflet de l’innovation voulue par Maurice Lacroix. En proposant des complications tant originales que ludiques, les MASTERPIECES sont appréciées des collectionneurs à la recherche de nouveaux dialogues et d’alternatives aux complications classiques.
De toutes ces propositions inattendues, c’est sans doute la MASTERPIECE Square Wheel qui a le plus marqué les esprits. Antinomique mais bien existante, l’animation offerte par cette montre reste unique, presque surréaliste. Cette année, la marque propose une combinaison mettant particulièrement en valeur la roue carrée pour la première fois ici associée à une complication rétrograde. Les aiguilles, les index et les parties mécaniques exécutées en finition or rose se dégagent sur un cadran anthracite rythmé par des Côtes de Genève verticales. En un mot, c’est chic!
Proposée au prix suisse de CHF 6'900.— taxes comprises, la MASTERPIECE Square Wheel Retrograde 43 mm est une montre d’exception eu égard au rapport entre le prix et à la qualité proposée, en particulier aux composants mécaniques conçus et produits en manufacture. C’est pertinent d’autant qu’une version aiguilles bleues et fond gris s’ajoute à cette nouveauté pour lui donner un aspect totalement différent. Là encore, ce choix stratégique mérite d’être salué. Concentrer la valeur ajoutée sur le différentiel de la montre sans faire exploser le budget semble une approche aussi cohérente que lisible.
ELIROS cadrans brossés main
Enfin une dernière surprise vient de l’entrée de gamme de la marque avec deux modèles particuliers dans la collection ELIROS arborant des cadrans anthracites brossés main. Disponibles en versions trois aiguilles à CHF 690.— ou chronographe quartz à CHF 890.—, ces deux pièces ont en commun un boîtier de 40 mm à la finition PVD or rose. A nouveau l’approche est claire: proposer, comme élément principal et identitaire d’une montre accessible, une finition habituellement destinée à des modèles haut de gamme. Le mélange fonctionne et la valeur perçue laisse songeur eu égard au prix.
Et ce n’est qu’un début...
Ces premiers modèles dévoilés pour 2019 confirment que la marque poursuit le développement de ses produits sur les bases initiées il y bientôt quatre ans, comme nous le confirme Stéphane Waser, Managing Director de Maurice Lacroix. Et d’ajouter que «la version 39 mm de l’AIKON Automatic s’est imposée comme une évidence, dans la continuité de ce que nous avons initié depuis 2016». Difficile de ne pas être d’accord...
D’autres modèles nous seront encore présentés, comme l’AIKON MASTERPIECE Mercury avec ses aguilles vagabondes ou encore l’AIKON Venturer une plongeuse urbaine sportive et racée. Nous aurons l’occasion de tester ces modèles plus tard dans l’année ainsi que, sans doute, de nouvelles découvertes qui sortiront en mars 2019 où Maurice Lacroix tiendra salon en marge de Baselworld.