Oris et sa très louable association avec la Rega

En règle générale, les garde-temps Oris sont des summums de réussite et ce quels que soient les univers qu’ils traversent, l’automobile, la plongée, la culture ou… l’aviation. Véritablement fonctionnels, ils sont conçus dans une logique qui prône l’utilité transcendée par le sens du service. En soi, en matière de montres d’aviation, cette enseigne indépendante des environs de Bâle, dotée de sa propre manufacture de calibres, dispose d’une légitimité historique. Sa toute première percée dans ce domaine remonte à un garde-temps sorti en 1917. Puis, en 1938, elle dépose un brevet portant sur une couronne de remontage surdimensionnée devenue trait identitaire de la marque. Une particularité offrant aux pilotes de pouvoir changer l’heure le plus pratiquement du monde, sans avoir à enlever leurs gants.
 

Oris innove sans cesse. Comme avec cette Big Crown ProPilot Altimeter, une montre avec indicateur d’altitude qui, encore aujourd’hui, reste le premier altimètre mécanique jamais produit à ce jour en une montre bracelet mécanique. Appréciée des pilotes, cette tool watch de 47 mm de diamètre, est d’une fiabilité à toute épreuve. Elle pourrait survivre à tout black out informatique survenu en vol, telle une bouée mécanique qui rassure autant le pilote professionnel en exercice que l’amateur du dimanche endossant occasionnellement sa combinaison d’aventurier. Entre nous, la pièce, qui se paie en plus le luxe d’une étanchéité à moins 100 mètres, plaît également à ceux qui, sans complexe, préfèrent le confort élégant des «deux pieds sur terre», en mode sédentarité contrainte ou urbanité assumée. Bref des montres qui, au-delà des fonctions auxquelles elles se dédient, n’hésitent pas à faire bonne figure à la ville également.
 

Si l’altimètre d’Oris Rega permet aux publics amateurs de montres utiles et fonctionnelles de s’identifier aux hélicoptères de la compagnie et à leurs pilotes réputés agiles lorsqu’il s’agit de braver les faces gelées des montagnes hostiles, des opérations qui réclament d’avoir un œil vigilant sur l’altitude, la nouveauté Rega 2017 prend l’allure d’un superbe GMT servi en série limitée numérotée de 2000 exemplaires. Une montre capable d’avaler divers fuseaux horaires en une même journée, à l’image des avions-hôpitaux prêts depuis Genève ou Zurich, parfois même depuis des aéroports militaires.
 

Cet éloge horloger dont le design rappelle la première montre d’aviation Oris sortie il y a juste 100 ans, est habité par un calibre Oris 748, soit une personnalisation spécifique du mouvement Sellita SW-220-1. C’est une aiguille GMT pointer, dont la noirceur pointée de rouge, indique un deuxième fuseau horaire. Son boîtier, également étanche à 100 mètres, s’est prêté de bonne grâce à un traitement de surface PVD aux teintes d’un gris «canon de fusil». Son système d’ajustement breveté, une touche d’ingéniosité si chère à Oris, s’inspire clairement des systèmes de bouclement de ceinture. Il y a du rouge à 3h, là où se matérialise le logo Rega. Egalement une bande de rouge au revers du bracelet cuir, telle une couche de suisssitude supplémentaire. Un coffret spécial accentue encore la quête ultime de la montre utile et fonctionnelle. Le tout volant à moins de CHF 2,600.00.-.
 

Les tool watches Oris, notamment celles qui célèbrent les valeurs altruistes de la Rega, méritent d’obtenir le statut d’instruments d’utilité publique. Symbole d’une bienfacture modèle et abordable, la marque est décidemment la championne horlogère suisse de la valeur perçue.