L’exception deLaCour et le foot
Avant de s’aventurer dans une aventure horlogère éponyme apparemment peu concluante, Samuel Eto’o s’était acheté à Madrid, sans l’aide de personne, une Bichrono qu’il avait voulu personnaliser aux couleurs de son pays.
Mine de rien, la marque deLaCour doit au Camerounais beaucoup puisqu’elle est devenue l’une des marques les plus prisées par les stars mondiales du football. A-t-elle ouvert le bal des emplettes horlogères au monde du foot? Apparemment, la compétition qui règne aussi dans les vestiaires a initié, au cœur de cette cible en vue de garnements gâtés, un mouvement de mode. Combien de fois Ronaldo n’est-il pas apparu dans la presse internationale, armé de sa Bichrono et même d’une ceinture qui en reprend les galbes?
La marque a même édité un petit fascicule réservé à ses fidèles clients, afin de ne pas titiller la polémique, qui liste, modèles à l’appui, les joueurs devenus adeptes sans qu’elle n’ait eu besoin de se lancer dans la signature de coûteux contrats.
Il y a même un modèle acquis par un joueur anglais dont la photo ne peut être publiée puisqu’il est sous contrat avec une marque concurrente. Difficile d’échapper donc, dans sa lancée et puisqu’une partie de l’implantation de deLaCour est basée à Madrid, à la signature d’un accord avec l’entraîneur des entraîneurs, un José Mourhino, qui venait d’être élu Ballon d’Or de l’Année. Jusque sur des affiches et jusqu’à épuisement d’une série limitée, la City Ego, le deal a fonctionné. Côté image, la marque n’a pris aucun risque puisqu’elle joue volontiers de son petit côté bad boy et de ses codes urbains.