La C1 de Concord se lance dans une nuit peuplée de bolides...
Singapour. Unique au monde, le grand prix automobile nocturne voit débarquer sur le macadam de sa septième édition, le bolide horloger de Concord: la C1 NightRacer était sur la ligne de départ…
En 25 exemplaires seulement, cette virile fuselée ne sera vendue que chez Cortina Watch, détaillant émérite à Singapour. Et l’occasion d’un grand prix, le seul au monde à se dérouler de nuit, qui plus est dans l’une des mégapoles les plus peuplées et encombrées au monde, méritait de lui servir de rampe de lancement.
Du noir, du rouge, des performances
Spectacle à hauts risques suivi par les people et les médias du monde, adrénaline servie en concentré de vapeurs d’essence, toutes les conditions semblent réunies pour que le soir du départ, le 19 septembre 2014, soit accueillie comme il se doit, au fil de la 7ème édition de la course, cette urbaine octogonale à la carrosserie de carbone noir et au titane grade 5 revendiqué. Ici et là, quelques inserts en céramique noire, répondent aux poussoirs de même engeance, au revêtement en PVD all-black et à la dimension nocturne de l’événement. Ils alimentent le suspense d’une esthétique jouant avec justesse sa partition sur fond de fibres de carbone, de carénage généreux et de l’incandescence d’un rouge qui se prolonge jusqu’aux extrémités du bracelet.
La boîte totalise 47 millimètres de diamètre. Ses huit faces professent ensemble, sur un ton plus actuel initié en 2014 à Baselworld, le caractère bien trempé du modèle C1 apparu en 2007 dans sa première version plus disruptive. Elle sert d’habitable hyper sécurisé, tant sur le plan de l’étanchéité à 200 mètres que sur celle d’une luminescence affirmée obtenue par posage de Luminova, à un moteur mécanique automatique gonflé à bloc, le calibre A07.211 chronographe. On en perçoit les rouages au travers d’une glace saphir traitée anti reflets, plaquée sur le fond. Performances record! 48 heures de réserve de marche, 28 800 alternances par heure. Quant aux décorations, elles ne sont pas en reste. Elles véhiculent le célèbre motif des «Côtes de Genève», summum de finition, ou l’originalité d’un rotor au biseau colimaçonné.
Concord dans la course
Ce watch symbol singapourien incarne sa lignée, faite de subtiles modifications apportées au modèle premier, la C1 de 2007, dont le diamètre était de 44 millimètres et dont l’épaisseur n’avait pas été encore ramenée à 15.10 millimètres. Un modèle résolument sportif et bien monté qui signait la conversion de la marque à la haute horlogerie. Concord revenait alors de loin, puisque depuis sa création en 1908, elle avait produit des millions de montres sur le mode d’une accessibilité rendue possible par ses plus de 600 références d’alors.
Lire l'article de Peter Chong sur www.deployant.com (en anglais)