Rappel Historique - Ascension du K2

Rappel Historique - Ascension du K2

Ascension du K2 : 31 juillet 1954 – 31 juillet 2014, 60 ans d’excellence

Vulcain s’est toujours associé aux exploits sportifs. Outre le Real Madrid dans les années 30, ou les profondeurs sous-marines de Hannes Keller en 1961, la Manufacture s’est également illustrée dans la conquête des sommets.

En cette p.riode estivale, la marque rend hommage aux 60 ans de l’ascension du K2 par 14 alpinistes du Club Alpin Italien en 1954.

Du versant nord-est du Salcantay au sommet du Karakorum, Vulcain survit aux conditions extrêmes

Trois expéditions en montagne méritent d’être mentionnées: la première a pour cadre les Andes, au coeur de la Cordillera Vilcabamba au centre du Pérou. Le 5 août 1952, une expédition franco-belge dirigée par Bernard Pierre et deux équipes américaines ont vaincu par le versant nord-est le Salcantay, culminant à 6’264 mètres d’altitude, un des derniers grands sommets indomptés des Andes. Le siège a duré plus de trois semaines, entrecoupé de tempêtes de neige. Peu après cet exploit, Vulcain reçut plusieurs témoignages de cette cordée mettant en exergue les qualités intrinsèques de leurs montres Cricket Vulcain. Celles-ci ont effectivement pris part à l’intégralité de l’ascension, atteignant une altitude supérieure à 6’000 mètres. Malgré les grandes différences de température, diurne et nocturne, malgré la neige et l’humidité, les alpinistes attesteront n’avoir été confrontés à aucune défaillance.
 

Vulcain Cricket au sommet

1954, ascension du K2

La seconde expédition eut lieu il y a 60 ans déjà. Afin de fêter les 90 ans du Club alpin italien, une équipe de 14 alpinistes transalpins s’était jurée de vaincre pour la première fois le K2, sommet himalayen mythique de la chaîne du Karakorum située aux confins de l’Inde, de la Chine et du Pakistan. Sous la direction du professeur de géologie Ardito Desio, 700 porteurs transportèrent plus de treize tonnes de matériel jusqu’au camp de base situé à près de 5’000 mètres d’altitude, au pied de cette magnifique pyramide de rocher et de glace. Le 31 juillet 1954, la cordé de Lino Lacedelli et d’Achille Compagnoni atteint 8’612 mètres accompagnés de leurs Cricket. Notez qu’un des plus célèbres alpinistes italiens, Walter Bonatti, faisait partie de l’expédition. Il avait tout juste 24 ans lorsqu’il participa à cette excursion. Vulcain est donc fier de leur rendre un nouvel hommage en rappelant cet exploit hors du commun.
 

Quelques années plus tard, en 1958, toujours fascinée par l’Himalaya, une équipe comprenant à nouveau Bonatti et d’autres membres de la première expédition sont partis à l’assaut du Gasherbrum IV (7980 m), sommet du Karakorum réputé inaccessible. Cette fois-ci, Vulcain offrit les Cricket équipant les alpinistes.
 
Les montres de cette petite manufacture Suisse remportèrent un succès conséquent auprès de ces alpinistes de l’extrême. C’est avec fierté que les parutions de l’époque attestaient que ces garde-temps servaient « fidèlement leur propriétaires en leur donnant l’heure exacte et en sonnant au moment voulu ».
 

En 2011, Vulcain rendit hommage à cet exploit en proposant son modèle 50s Presidents Heritage

50s Presidents Heritage 100153.289LF

Ascension du K2, la route italienne

Avec ses 8612 mètres, le K2 est la seconde montagne la plus élevée au monde après l’Everest. Le K2 se trouve au Nord du Pakistan sur la frontière sino-pakistanaise.
 
Cette expédition du Club alpin italien est la première à gravir le K2 par la voie historique de «l’éperon des Abruzzes», nommée ainsi suite à une tentative en 1909 jusqu’a 6000m du Duc des Abruzzes. L’ascension d’un sommet du haute montagne, tel le K2, est une épopée incroyable! Vulcain vous fait revivre ici les grandes étapes qui ont jalonné l’accession au sommet.
 

La route de «l’éperon des Abruzzes» est le tracé le plus emprunté. Environ ¾ des alpinistes choisissent cette route. Elle débute à 5’300 mètres à la base de la crête, elle descend légèrement de quelques kilomètres pour continuer jusqu’au 8’612 mètres du sommet.
 
La longueur de ce tracé, couplée aux conditions météorologiques extrêmes et aux dangers inhérents à la haute montagne, en font l’une des routes les plus dangereuses et difficiles de la famille des 8’000 mètres.
 

1954, Camp 8

Les caractéristiques topologiques majeures de ce tracé offrent différents niveaux de difficultés techniques et de dangerosités. Le « Bottleneck » représente ces difficultés de terrain. Ce couloir abrupte de glace et de neige situé à 8’200 mètres sous une falaise de glace est l’un des passages les plus dangereux de ce tracé, des pans de glace pouvant se décrocher à tout moment, en témoigne la tragédie de 2008 où 11 personnes y laissèrent leur vie.

1964, Achille Compagnoni au sommet

La route est jalonnée de plusieurs camps à différentes hauteurs. Une fois le sommet atteint, la descente jusqu’au camp 4 est tout autant périlleuse. La plupart des accidents ont lieu durant cette phase, une statistique selon laquelle 1 alpiniste sur 7 ayant atteint le sommet décède pendant la descente est souvent évoquée.