La Urwerk UR-111C Black – Le festin de l'imaginaire

Communiqué de presse – Baselworld 2019

La Urwerk UR-111C Black – Le festin de l'imaginaire

Symétrique et onirique. Ample et bombée. Contrastée et spectaculaire. La UR-111C Black capte le regard, frappe l'esprit et stimule l'imagination. Nouvelle variation de couleurs sur le thème de la UR-111C, ce garde-temps aux couleurs sombres s'anime sous le feu orange de ses typographies.

L'équilibre général de ses lignes douces et souples est mis au service du confort de porter. Fidèle aux principes essentiels de l'horlogerie URWERK, elle repose sur des principes d'affichage hors du commun, vision technique et esthétique iconoclaste, des symétries puissantes, et une capacité incessante à étonner.
 

La première idée qui vient à l'esprit face à la UR-111C Black, est qu’elle ne ressemble à rien d'autre, à rien de connu. Son boîtier en acier et titane PVD noir est long, large, bombé, rainuré. Ses flancs sont creusés, des vis transversales y sont visibles, prolongées par des encoches. A quoi sert ce grand rouleau en son milieu ? Pourquoi y a-t-il un levier sur le côté de sa boîte ? La UR-111C Black invite à la réflexion et au songe.

Mais au lieu de choisir entre comprendre ou rêver, il faut passer par une phase puis par l'autre. Pour comprendre, il faut se plonger dans les diverses créations imaginées par Martin Frei, designer et co-fondateur d'URWERK. Si les lignes, les volumes, les détails de ses montres sont toujours complexes, ils ne sont jamais gratuits. Ses montres sont des véhicules précisément pensés pour susciter le rêve, créer des associations d'idées, faire bondir l'imaginaire dans des espaces nouveaux. Pour ce faire, il suffit de se laisser porter, et surtout de porter la UR-111C Black au poignet.

Concevoir le rêve

Donner naissance à un objet si nettement inconnu est également un challenge technique. Il s'appuie sur la culture horlogère de Felix Baumgartner, horloger et co-fondateur d'URWERK. La conception particulière du mouvement de la UR-111C Black, a demandé une architecture de boîte sans précédent. Car ses indications sont dispersées à divers points de la montre, et sont réalisées par des moyens d'affichage iconoclastes, une démarche fondatrice d'URWERK. Pour emboîter ce mouvement qui est à la fois long, large et relativement épais, il a fallu renoncer aux techniques habituelles. L’emboîtage ne se fait donc pas par le dessus, ni par le dessous, mais par le côté. La boîte noire est donc faite de trois parties. Les premières, plus petites, fixent la tranche du mouvement. L'autre, centrale et nettement plus grande, vient se glisser au plus près du mouvement.

Il s'agit de bien plus qu'une simple modalité d'assemblage, dont les détails ne devraient pas sortir des ateliers. Cette technique démontre l'attachement d'URWERK à une horlogerie qui se donne les moyens d'avancer, d'inventer, de sortir des carcans de ce qui est considéré comme possible, souhaitable, approprié. Deux séries de rainures le long d'un capot bombé ? Une fenêtre plate qui donne la seconde, seule à midi ? Une double indication de la minute sur des rouleaux ? Des indications déportées au bas d'une boîte sculpturale de 46 mm de long pour 42 de large ? Tout en la UR-111C Black est surprenant. Tout en la UR-111C Black est URWERK.
 

Régner sans couronne

C'est un effet que les montres URWERK ont fréquemment. Les premiers coups d’œil ne permettent pas toujours de comprendre comment elles marchent, ni comment elles sont conçues. La UR-111C Black ne déroge pas à cette démarche de conception assumée, qui fait de l’étonnement un acte fondateur. De prime abord, il est possible de penser que cette montre n'a pas de couronne. En effet, l'excroissance ronde, crantée, que l'on attend à 3 heures ou 12 heures, est absente du tableau. Il faut repérer le petit levier sur le flanc droit de la boîte et imaginer. Ou alors scruter le large cylindre rainuré qui occupe la partie centrale du capot et continuer l'effort de projection.

La fonction double de la couronne a été séparée en deux. Au lieu d'un petit cylindre court, il est devenu long, et a pris la forme du rouleau central. Par défaut, il permet le remontage du mouvement. A n'importe quel moment, il suffit de le faire tourner pour donner à la UR-111C Black l’énergie dont elle a besoin, une énergie qui lui permettra de fonctionner un maximum de 48 heures. Pour régler les heures et les minutes, la seconde position de la couronne est activée en dégageant le levier du flanc de la boîte. Le rouleau de couronne fait alors tourner les rouleaux d'indication. Car la UR-111C Black est entièrement dénuée d'aiguilles.
 

Dédoubler les minutes

En 2009, URWERK avait lancé la CC1 King Cobra. Dans la veine des années 1970, elle donnait l'heure par le biais de jauges linéaires dispersées à plusieurs endroits d'un boîtier incliné. Elle avait été un élément fondateur de la collection « Special Projects » - cette famille regroupe les montres hors gammes, hors normes d'URWERK, marque qui se situe déjà par nature en dehors des sentiers battus de l'horlogerie. Cette montre se distinguait par son design multi-plans, son affichage multi-zones et l'absence totale d'aiguilles. Par bien des aspects techniques, la UR-111C Black est une descendante de la King Cobra.

En effet, elle affiche les heures et minutes sur sa partie inférieure. Pas besoin de tourner le bras jusqu’à une position artificielle, celle qui met le plat du poignet face au regard. Au repos, le bras présente un angle d'environ 45 degrés par rapport au visage. C'est alors le bas de la boîte qui est face aux yeux. C'est donc là qu'URWERK a excentré trois zones de lecture, abritées derrière des glaces saphir bombées aux formes uniques. Suivant le sens de la lecture du texte occidental, la première est à gauche, et elle indique les heures. En lieu et place d'aiguilles, les chiffres arabes sont décalqués sur un cône, qui saute précisément une fois par heure. A l'autre extrémité, un autre cône tourne sur son propre axe et indique les minutes graduées de façon précise. Entre les deux, une vaste fenêtre reprend l'information des minutes avec un système de lecture totalement différent, directement inspiré de la CC1.

Une grille bombée porte les minutes linéaires graduées de 5 en 5, et ses marquages sont positionnés en biais. En travers de la grille se situe une rigole. L'indication se fait grâce à une ligne transversale de couleur vert Kryptonite qui avance lentement le long de cette rigole. Dans le cas de la UR-111C Black, les surfaces de ce rouleau et des deux cônes sont noires avec des marquages orange. Seule la 60é minute est en jaune, non seulement sur le rouleau central, mais également sur le disque de petite seconde.
 

Remonter la seconde

La dispersion savante des informations est une ligne directrice du design de la UR-111C Black. La seconde est donc loin du reste, de l'autre côté de la boîte, par-delà le cylindre de couronne. Dans une large fenêtre à midi, l’œil capte quelques composants horlogers ajourés, des gravures telles que le nom de la montre, et en plein milieu, la seconde. Elle est digitale et à nouveau, orange sur fond noir à l’exception du 60. Et là encore, elle n'a rien de classique ou d'habituel.

Indiquées de 5 en 5, les unités des secondes sont reparties sur deux roues : paires sur l'une, impaires sur l'autre. Ces deux roues s’imbriquent pour restituer l’écoulement du temps. Elles sont toutes deux ajourées et ont un poids de 0,025 g. Cette finesse de fabrication et cette extrême légèreté sont obtenues grâce au procédé LIGA. Ces chiffres proches du mouvement sont loin du regard et donc difficilement accessibles. URWERK a décidé de les rendre plus lisibles par un procédé optique. Non pas par une loupe, qui déforme les lignes, mais par un faisceau de fibres optiques, agglomérées et placées à 1/10ème de millimètre au-dessus de l'indication. Elles rapprochent les secondes du regard, tout en respectant l’intégrité de l’information véhiculée.

Formes et fond

Si toutes les créations URWERK sont exceptionnelles par leur design, cela provient également de leurs dimensions. Il faut de l'espace et de l’épaisseur pour que leur dimension horlogère, purement technique, puisse s’exprimer. Il faut de l'ampleur pour que leurs systèmes de lecture soient parfaitement visibles et lisibles. Il faut de l'ambition pour que la vision intérieure du designer Martin Frei puisse prendre vie. Celles de la UR-111C Black sont elles aussi dictées par ces considérations, mais ses proportions sont nouvelles.

Il s'agit là de la montre URWERK qui se posera avec le plus de facilité sur les petits poignets. Ce porter ergonomique est également permis par la forme originale du fond de boîte d'UR-111C Black. Il présente la même courbure que le capot. Ses lignes douces et bombées viennent épouser celles de la peau, des muscles, des os. Cette adéquation augmente encore le confort au porter, qui n'est pas la sensation à laquelle on s'attend de la part d’une montre d'une telle taille, de formes aussi uniques. A nouveau, la surprise s'invite dans l'expérience la UR-111C Black.