EMC BLACK - Quand l’électronique nous dit tout de la mécanique

EMC BLACK - Quand l’électronique nous dit tout de la mécanique

Plongée au cœur d’un concept révolutionnaire.

L’EMC BLACK est une montre mécanique dont le mouvement a été conçu, développé et créé par URWERK. A ses indications classiques – heures, minute, seconde et réserve de marche – s’ajoute une information inédite, originale et brevetée, l’indicateur de performance δ. En effet, grâce à cette nouvelle fonction, sur simple déclenchement d’un bouton-poussoir, il est désormais possible d’obtenir une mesure électronique ultra-précise de la bonne marche du mouvement mécanique. Cette fonction inédite fait de l’EMC – Electro-Mechanical Control – le premier mécanisme dont la performance peut être évaluée par son porteur. Plus fort encore, muni de cette information, le porteur peut affiner le réglage de sa montre pour atteindre le Graal horloger qu’est la mesure parfaite du temps.

C’est un petit succès technique qui se produit, chaque jour, chaque minute, aux poignets des amateurs de belle horlogerie. Donner l’heure exacte. Car les changements de position, de pression, de température, de degré de remontage, les chocs en tout genre sont autant de facteurs qui tentent de perturber la constance des garde-temps mécaniques. C’est ce combat quotidien contre les éléments que l’EMC met en exergue grâce à une idée inédite et désormais brevetée, implanter au cœur même du mouvement un dispositif d’évaluation. « L’EMC est un hymne à la montre mécanique et au travail de l’horloger » explique Felix Baumgartner, maître-horloger et co-fondateur d’URWERK.  « La montre mécanique est un organisme sensible dont la course varie et fluctue suivant plusieurs paramètres », poursuit-il. « Ces variations de rythme et de performance sont perceptibles par l’horloger qui détient tout le matériel nécessaire pour tester la précision de son mouvement. Un amateur possède rarement ces outils. Nous lui donnons avec l’EMC l’opportunité de se plonger au cœur de son garde-temps, de le voir vivre et évoluer. Et nous allons même plus loin, nous lui donnons la chance d’interagir avec sa montre en lui permettant d’ajuster son réglage pour coller à son mode de vie personnel et ainsi affiner encore sa précision de marche.» 

C’est là tout le concept de l’EMC. Cette montre mécanique d’un nouveau genre s’est imposée avec un triple objectif : montrer l’influence des paramètres extérieurs (activité, température, pression) sur le mécanisme balancier-spiral ;  corriger ces distorsions à la source et atteindre la meilleure performance chronométrique possible ; permettre un échange, encourager l’interactivité entre une montre et son possesseur, le porteur de la montre devient également son régleur.

« La montre mécanique atteint des performances chronométriques étourdissantes dans un environnement parfait. Sous bulle, protégée des agressions extérieures, à température constante, voici certainement quel serait son monde idéal. Son interaction avec les humains est pourtant sa raison d’être. Nous avons donc pris le problème à contre-pied. Le bourreau devient la main réparatrice. C’est la main de l’homme qui vient parfaire la mécanique et lui ouvre les portes d’un pouvoir d’adaptation infini » nous explique à son tour Martin Frei, co-fondateur d’URWERK et directeur artistique de la marque.

Ce mouvement manufacture URWERK a été pensé, développé et usiné dans les ateliers d’URWERK. Ses performances sont testées sur 5 positions durant un cycle de 30 jours pour répondre aux normes les plus sévères de la montre de précision. 

Ses qualités intrinsèques sont ainsi avérées et repose sur les caractéristiques suivantes :

Son balancier original a été réalisé en ARCAP, un alliage affectionné par URWERK pour ses propriétés non-magnétique et anticorrosive. Sa morphologie distincte a fait l’objet de calculs savants afin d’améliorer son aérodynamisme et minimiser les perturbations causées par la friction d’air. Ceci lui permet de garder une amplitude optimale.

Son organe moteur a pris la forme d’un imposant double barillet monté en vertical sur un même axe. Ce double barillet monté en série assure la stabilité et la performance linéaire de l’EMC. Ils permettent également à l’EMC de générer 80 heures de réserve de marche. 

Sa vis de régulation accessible depuis l’extérieur de la montre permet un ajustement précis par la raquette, en modifiant la longueur active du spiral.

Pour observer et évaluer ce mouvement entièrement mécanique restait à mettre au point, sa complication électronique, son organe de surveillance. Olivier Evalet, développeur de software et passionné d’ingénierie logiciel et informatique, s’est fortement impliqué dans ce projet fou : « Notre idée a été d’utiliser la précision de l’optique, de la lumière, pour mesurer la marche d’un mouvement mécanique. Avec pour étalon un mega-quartz de 16'000'000hz, la précision des données obtenue est en dessous de 10 microsecondes.  » 

La fonction de contrôle de l’EMC est ainsi composée :

- D’un capteur optique en lien avec le balancier (Optical sensor). 

Ce capteur est composé d’un émetteur et d’un récepteur  positionnés de part et d’autre du balancier. Son rôle est d’enregistrer les oscillations de cet organe de 28'800 a/h, soit 4hertz, sur un laps de temps de 3 secondes. Cette mesure est déclenchée manuellement par pression d’un bouton poussoir (start button).

- D’un oscillateur électronique à 16'000'000hz 

C’est l’élément de référence de l’EMC. La performance du balancier de l’EMC (4hz) est comparée à cet oscillateur hors norme afin d’obtenir la mesure la plus précise possible.

- D’un circuit intégré

Ce calculateur est capable de déterminer le différentiel (symbolisé par la lettre δ) entre la marche du mouvement et l’oscillateur de référence. Chaque micro seconde de différence entre les deux parties est exprimée en gain ou perte de seconde par jour du mouvement mécanique. Ainsi une variation de 0.0000014s par demi-alternance se traduit par une variation d’une seconde par jour.

- D’un générateur à remontage manuel (generator) : 

L’organe de surveillance de l’EMC (le capteur optique et le calculateur) est alimenté en énergie grâce à un micro-moteur de l’entreprise suisse Maxon, célèbre pour avoir développé pour la Nasa et sa mission d’exploration sur Mars, le moteur du module Pathfinder.

« En tant qu’horloger, je veux pousser la mécanique à sa pleine capacité» conclue Felix Baumgartner. « Avec l’EMC, non seulement nous dévoilons toutes les finesses et les subtilités qui font d’une montre, un mécanisme de précision mais nous ouvrons également une nouvelle voie dans le monde la Haute Horlogerie dans sa quête de la chronométrie parfaite. Les informations fournies par l’électronique et les réglages fins et personnalisés effectuées par le porteur de la montre permettent à l’EMC d’atteindre une performance qui me rend fier d’en être le concepteur. »