Alinghi: HYT persiste et signe avec sa H2 dès juin 2016
Il n’y en aura que 25! La série est limitée, numérotée et donc déjà désirée. Apparentée à la famille des H2, cette HYT Alinghi se lance à l’eau. Elle monte à bord du catamaran d’Ernesto Bertarelli, l’entrepreneur passionné de voile.
Se lancer à l’eau? Cette montre sera donc évidemment étanche: à 50 mètres! Elle n’est toutefois pas appelée à couler…
Mettre les voiles en V de la victoire
La H2 Alinghi de HYT s’apprête à défier les limites de la légèreté, malgré sa virile taille de 48.8 millimètres. En effet, pour la première fois de son existence, la marque HYT se sert du titane brut pour réaliser une de ses boîtes. Ainsi ce garde-temps se destine-t-il plutôt à mettre les voiles. Et à embarquer dans son sillage, poli, microbillé et satiné, les rêves les plus fous, ceux qui sont gonflés de vents et d’embruns, ceux qui, comme le catamaran dont il porte les couleurs, se mettent en flottaison au-dessus de l’eau sous l’effet de la vitesse. Totalement en ligne avec les codes couleurs d’Alinghi, cette montre offre à son aventure vélique fétiche l’une de ses primeurs, ce fluide couleur noir profond dévoilé au début 2016.
En son for intérieur, la H2 Alinghi dispose d’une salle des machines abritant un calibre 28 rubis exclusif à HYT dont l’énergie est fournie par remontage manuel. Un mouvement battant à 21’600 alternances par heure, soit à une fréquence de 3 Hertz. Le choix pour la boîte du titane et du noir pour l’indication fluidique des heures a également eu quelques répercussions esthétiques sur ses finitions: ponts bi-toniques hésitant entre le noir et le gris par exemple, grâce à l’usage en alternance d’une technique DLC ou d’un rhodiage. Soudain, gracile et altière, une toute nouvelle aiguille centrale des minutes, élancée et fière de ses références maritimes, balaie l’entrelacs des rouages imbriqués et supportés par les désormais célèbres soufflets ici disposés en V très ouvert.
Subtils appels au large
Comme sa soeur H4 Alinghi, sortie en 2015, ses verres sont en saphir traités antireflet et, pour celui du dessus, bombé. Par contre, à la place du chiffre gorgé de rouge qui occupait la position à 6h sur la H4, chiffre utilisant une proéminence de carrure que la marque préfère appeler Dôme, c’est le logo Alinghi qui s’est installé, tirant avantage d’une inédite rondeur d’assise. Son appel au large désigne une sorte de remous-tourbillon ouvrant sur l’infini et répondant à la couronne dynamométrique posée à 3h et protégée par un bras de titane. Titane encore que cette boucle déployante qui vient sécuriser un bracelet en tissu anthracite foncé surpiqué de coutures noires. Frais, confortable, fiable. Comprenez qu’il sera plutôt difficile, si par hasard elle venait s’installer à votre poignet, de se défaire de cette machine horlogère qui affiche sans complexe son appartenance à la famille des hybrides mécanico-fluidiques…