200 ans du Chronographe: Louis Moinet illumine la nuit

200 ans du Chronographe: Louis Moinet illumine la nuit

La "Memoris 200ème Anniversaire" se voit appliquer une méthode de gravure, le burin fixe, jusque-là jamais employée en horlogerie. Chaque étoile étant travaillée individuellement, jamais un ciel étoilé n’avait pu atteindre un tel scintillement naturel. 

1816, Paris - Louis Moinet invente le chronographe, un chef-d’œuvre d’art et de technicité battant à 216 000 vibrations par heure et destiné à observer les révolutions des planètes dans la voûte céleste.

2016, Genève - Louis Moinet allume les étoiles. Présentation de Memoris, le premier chronographe-montre, dans son habit de lumière. Cette première édition limitée marque le début d’une série de commémorations dédiées au 200ème anniversaire de l’invention du chronographe. 

Quand l’art horloger détourne le guillochage

Il est possible de résumer la "Memoris 200ème Anniversaire" en trois points :

  • Nouveau cadran horaire, pour la première fois de l’histoire de la pièce réalisé en émail
  • Nouveau fond peint et décoré de constellations étoilées
  • Nouveaux réhaut et pont de compteurs translucides

Le fond étoilé est composé d’une platine en laiton recouverte d’un bleu translucide. Les étoiles, elles, sont créées par un procédé qui n’a jamais été utilisé jusque-là : le burin fixe. C’est une création de l’un des artisans de Louis Moinet. Son principe : utiliser une guillocheuse traditionnelle pour y fixer un burin conçu sur mesure à son effet.

L’idée est de combiner la puissance de la guillocheuse avec la précision d’un burin manuel. L’effet obtenu n’est donc pas celui d’un fraisage ou d’une frappe. C’est celui traditionnellement attaché à une guillocheuse : un retrait de matière, ici concentré sur une infime surface et avec une profondeur variable – deux caractéristiques que l’on cherche habituellement à tout prix à éviter en guillochage traditionnel.

Qui plus est, chaque étoile est façonnée individuellement, selon des angles et des profondeurs différents afin de leur permettre, une à une, de capter au mieux la lumière. Chacune impose ainsi plusieurs passages du burin fixe. C’est une première en horlogerie. Le résultat, exceptionnel, donne l’illusion inédite que certaines étoiles sont véritablement illuminées.  

Une nouvelle transparence saphir

Pour le réhaut et le pont de compteurs, les Ateliers Louis Moinet ont fait appel à une matière translucide nouvelle, tenue secrète, obtenue par mélange de plusieurs composites et moulée sous vide à haute température. Elle offre un avantage unique qui a séduit les Ateliers Louis Moinet : elle est teintée dans la masse, donc parfaitement homogène, mais préserve un certain degré de transparence.

Son utilisation en bleu nuit translucide sur le réhaut de la nouvelle Memoris lui donne une profondeur exclusive, là où un réhaut opaque aurait au contraire ‘fermé’ la pièce.

A l’état naturel, cette matière est aussi pure et translucide que du cristal, la fragilité en moins. Elle a donc également été utilisée pour le pont de compteurs, dont la transparence permet d’admirer le ciel bleu nuit sans rien masquer de ses étoiles.