Jaeger-LeCoultre présente la nouvelle Reverso Tribute Enamel Alfons Mucha

Communiqué de presse

Jaeger-LeCoultre présente la nouvelle Reverso Tribute Enamel Alfons Mucha

La Manufacture Jaeger-LeCoultre est fière d’être l’une des rares Manufactures horlogères à maîtriser l'art de l'émaillage et de la gravure à la main. Pour mettre en valeur ses Métiers Rares, la Grande Maison a donné à ses montres Reverso trois nouveaux visages révélant des œuvres d’art, fruit du travail remarquable des artisans.

Jaeger-LeCoultre entretient depuis longtemps sa passion pour la peinture et l’histoire de l’art. La collection Reverso Tribute Enamel est un hommage aux célèbres peintres partageant des valeurs communes avec la Grande Maison. Sur chaque montre Reverso Tribute Enamel, les artisans nous offrent au recto un cadran finement guilloché à la main recouvert d’un email Grand Feu translucide, et au verso une miniature émaillée d'un tableau inspiré par un célèbre peintre, tel qu’Alfons Mucha.

Pour cette collection, Jaeger-LeCoultre a choisi de s’inspirer des panneaux décoratifs particulièrement représentatifs de l’œuvre du peintre « Les Saisons» (1896), pour orner trois modèles différents de la Reverso Tribute Enamel, chacun limitée à huit exemplaires.
 

Le savoir-faire mis au défi

Au recto de chaque modèle, un remarquable travail de guillochage apparait. L’artisan graveur de Jaeger-LeCoultre a finement guilloché la pièce grâce à une machine centenaire nécessitant un savoir-faire d’une grande complexité. Ici, c’est un guillochage soleillé qui apparait tout en relief sous un émail transparent d’une couleur profonde. Chaque couleur a nécessité des heures de recherche pour obtenir une teinte uniforme parfaite, et pour s’accorder harmonieusement avec celle de la peinture reproduite au verso du boîtier.

Au verso de la montre, c’est un véritable chef d’œuvre qui se laisse découvrir lorsque l’on retourne la montre. L’artisan-émailleur des Métiers Rares de Jaeger-leCoultre a dû faire face à de multiples défis pour réaliser chacune des trois miniatures présentent au verso.

La complexité réside essentiellement dans la transposition à la main, de l’œuvre originale de plus d’un mètre sur une petite surface de 3 cm2, et dans le procédé-même de l’émaillage.

La reproduction doit être la plus fidèle possible avec des outils et des matériaux différents de ceux utilisés par Mucha. Par exemple, l’artisan-émailleur doit persévérer pour parvenir à reproduire la richesse de la palette de l’artiste tchèque avec un nombre de couleurs restreintes à sa disposition.

Il doit aussi réussir à travailler en anticipant la couleur finale, en utilisant des teintes de couleur plus foncées que l’originale, car les différentes couches protectrices qui vont être appliquées sur son dessin vont venir altérer l’intensité de la peinture.

Sur la miniature inspirée du «Printemps», Mucha capture et personnifie l’ambiance même de cette saison avec une jeune silhouette blonde dans une robe blanche translucide se tenant sous un arbre en fleurs. Un long travail et de multiples essais ont été nécessaires pour reproduire la fluidité de la robe malgré les couches protectrices d’émail, qui ôtent de la spontanéité au dessin. La même minutie a été employée pour la réalisation des plus petits détails, tels que les fleurs blanches présentes dans ses cheveux, les petits oiseaux ainsi que le fond, lui-même, très garni en détails. Enfin, le travail de cette robe monochrome ajoute une difficulté supplémentaire à l’émailleur habitué au jeu de couleur.

Sur chaque modèle, la miniature est également entourée d’un cadre entièrement gravé et sculpté main. L’artisan graveur y travaille avec l’aide d’une échoppe pour venir évider la matière. Toute la difficulté réside dans le fait que la gravure intervient après l’émail. Le graveur doit ainsi sculpter autour de la miniature, sans l’altérer. Il décore le boitier avec de très fins détails.Cette opération requiert une grande délicatesse.

Cette pièce exceptionnelle aura nécessité plus d’une centaine d’heures de travail (70 heures d’émaillage et 30 heures de gravure) pour reproduire le plus fidèlement possible l’œuvre du maître.
 

Procédé de l’émaillage miniature Grand Feu

Avant de commencer à peindre, l’émailleur analyse la peinture originale et la redimensionne pour qu’elle corresponde à taille du boitier de la Reverso. Ensuite, il applique plusieurs fois une base en émail blanc sur la surface excavée du boitier en or la Reverso. Placé au four à 800 ° C («Grand Feu»), l'émail est fondu sur l'or. De la même manière qu’un artiste-peintre travaille sur une toile vierge, l’émailleur réalise son esquisse sur cette surface blanche.

Pour obtenir les bonnes couleurs et l'image souhaitée, de nombreuses couches successives d’oxydes sont peintes afin de dévoiler petit à petit ses somptueux motifs. Entre chacune d’elles, plusieurs étapes de séchage sont effectuées. La couleur finale n'est révélée qu'après la cuisson, ce qui signifie que l'artiste doit connaître parfaitement sa palette de couleurs pour anticiper la couleur finale qui sera fixée à 800 °C.

Enfin, pour protéger la miniature, six à huit couches de protection sont appliquées et cuites successivement. Cette technique est appelée «Technique de Genève». Au total, un minimum de 15 étapes de cuisson sont nécessaires et parfois même plus.

Avant de remonter le boitier de la Reverso, l’émailleur va lapider et polir manuellement l’émail et l’or pour lui redonner toute sa brillance.

L’Email Grand Feu est la technique la plus difficile et la plus délicate à réaliser. Elle requière des années d’expériences et surtout une grande patience et minutie. Pour réussir un tel chef-d’œuvre, l’artisan fera appel à tous ses sens.
 

A propos d’Alfons Mucha

Artiste tchèque de renommée internationale, Mucha reste indissociable de l’image du Paris 1900. Sa célébrité lui vient surtout de ses élégantes affiches d’un style très affirmé, emblématique de l’Art nouveau. Alfons Mucha a souvent inspiré la créativité de Jaeger-LeCoultre : en 1996 avec les Reverso « Les Saisons », en 1999 avec les Reverso « Pierres Précieuses », en 2001 avec la Reverso «Clair de Lune». « Les Saisons » (1896) fut l’un des premiers des panneaux décoratifs de Mucha et devint l'une de ses séries les plus populaires. Un Mucha affichiste, mais aussi un Mucha visionnaire, une personnalité à découvrir également au détour de l’exposition au Musée du Luxembourg jusqu’au 27 janvier 2019.