Genèse en 7 actes - Acte II

Genèse en 7 actes - Acte II

Plusieurs années ont passé. Le concept taraude toujours Lucien Vouillamoz.

Il le repense alors sous un angle différent : créer un indicateur fluidique du temps, petit et transportable, utilisable de différentes manières, plutôt qu’une simple montre-bracelet à eau.

Cette réflexion le conduit à une idée complètement nouvelle : utiliser deux réservoirs flexibles fixés à chaque extrémité d’un même capillaire.

Un système fermé, avec un liquide de couleur différente et non miscible dans chacun des réservoirs. En compressant le premier, son fluide est poussé dans le capillaire et indique le temps, tandis que l’autre liquide se détend dans le second réservoir. La séparation entre les deux fluides est assurée par la polarité positive et négative des molécules de chacun des liquides, qui se repoussent à leur frontière comme deux aimants.

Nul besoin d’un piston dans le tube. La question énergétique et celle de l’encombrement sont résolues du même coup. L’idée de base de la future H1 est née.