Il s’appelle Matt Barnes et c’est un ami de Corum de longue date. L’artiste américain n’est pas le plus réputé pour son respect des conventions esthétiques. Voilà qui tombe bien, Corum non plus. Ensemble, ils ont créé la « Bubble Clown ». Elle est à l’image de la marque et de l’artiste : un enfant terrible, la première de l’horlogerie, le second du design.

La pièce affiche en son centre un clown transfiguré. Il ne fera pas rire les enfants, n’attendrira pas les adultes. Matt Barnes l’a voulu dérangeant, hypnotique, presque intrusif : la « Bubble Clown » fait irruption dans l’imaginaire collectif avec cynisme et fracas.

Son sourire pernicieux, son regard perçant, son esthétique passablement défigurée en font une figure du cauchemar plus que du rêve. Pourtant, impossible d’en dévier le regard. Les détails qui le composent sont tous fascinants mais volontairement contradictoires : un sourire mais des dents acérées, un regard franc mais menaçant, un déguisement mais qui découvre d’innombrables tatouages, un maquillage de carnaval mais qui cache des cicatrices, la traditionnelle perruque mais taillée en crête. Chaque attribut du clown est détourné. L’ensemble ne s’invite pas au poignet mais s’y impose littéralement avec puissance, cohérence et singularité.

L’habit mécanique du Clown de Matt Barnes est lui aussi hors des sentiers battus. La pièce est dépourvue d’aiguilles, l’heure étant affichée par deux cercles rouge placés sur le rehaut, l’un marquant les heures, l’autre les minutes. La Bubble Clown s’étire sur 47 mm, offrant au Clown une surface d’expression tout à fait inédite en horlogerie. Son visage rond s’inscrit à la perfection dans le volume galbé de la Bubble, son verre bombé venant accentuer, par effet loupe, la physionomie du Clown.

« C’est notre seconde collaboration avec Matt Barnes et son univers décalé correspond totalement à la place que nous occupons dans l’horlogerie », conclut Jérôme Biard, CEO Corum. « Cette édition limitée utilise pleinement la liberté créative que nous laissons à nos Bubble. Corum est fière, aujourd’hui, d’agréger autour d’elle ces talents du XXIe siècle autant que les collectionneurs qui leur sont d’une fidélité remarquable »