Zenith construit l’avenir sur ses calibres de légende

Avec son modèle El Primero Sport, présenté à Bâle en trois variantes, Zenith ajoute un nouveau chapitre à la longue histoire du calibre El Primero, présenté pour la première fois en 1969 et devenu mythique depuis. Fière de sa tradition manufacturière, Zenith l’a constamment fait évoluer, l’adaptant aux exigences et aux codes du moment. 

La légende haute fréquence en version 2015 

La cuvée 2015 se caractérise donc par une montre aux lignes fortes clairement assumées. Dans une boîte en acier inoxydable de 45 millimètres de diamètre, les aiguilles glaive et les index rhodiés, traités en superluminova, se détachent sur le cadran argenté ou ardoise lamé à la main, garantissant une excellente lisibilité. Couronne et poussoirs sont vissés, rappelant qu’El Primero Sport est étanche à 200 mètres.

Une échelle tachymétrique installée sur le rehaut vient encore en souligner la vocation sportive, tandis que le fond saphir permet d’en admirer le mouvement.

El Primero fait partie de ces rares mouvements qui ont marqué l’histoire de l’horlogerie mécanique. Avec sa roue à colonne, il présente un chronographe intégré plutôt qu’un module additionnel ajouté à un calibre de base. Quant à son cœur, il bat à une vitesse élevée, 36'000 alternances par heure, qui garantit la mesure du temps au dixième de seconde près! Il est enfin servi par une esthétique caractéristique, et un simple coup d’œil sur le cadran et sur l’alignement parfait des compteurs suffit à le reconnaître.

Sauvé de l'oubli

A ces performances objectives s’ajoutent les ingrédients du mythe: le drame, le succès, l’exploit. Nous sommes en 1975. Zenith, passée temporairement sous contrôle américain, affronte la grande crise du quartz. Ses actionnaires d’alors prononcent l’arrêt de mort des mouvements mécaniques, envoyant l’outil de production à la casse. Mais comme dans un bon thriller industriel, un héros de l’ombre surgit: un employé de la manufacture, Charly Vermot, déplace en secret, nuit après nuit, les plans, les outils et les étampes – il n’en fallait pas moins de 150 pour produire les pièces d’El Primero - dans un grenier oublié ou dans son propre garage, les sauvant de la destruction. 

Passé l’orage, le mouvement a ainsi pu renaître, adopté aussitôt par plusieurs grandes marques qui viennent chercher dans la manufacture du Locle ce petit bijou d’élégance et de précision. Le succès ne s’arrêtera plus, bientôt enrichi par d’incroyables exploits. Lorsqu’en 2012, Felix Baumgartner saute dans le vide de la stratosphère, à plus de 38 kilomètres de la terre, il porte une Zenith El Primero Stratos Flyback au poignet. La montre l’accompagne dans son aventure spatiale, franchit avec lui le mur du son pour un saut qui durera 9 minutes et 18 secondes, dont plus de 4 minutes en chute libre!