TAG Heuer Aquaracer 300 M, une plongeuse en combinaison élégante
Au risque d’en étonner certains, je m’émeus encore face à une montre simple, esthétiquement bien balancée et portable. C’est comme un morceau d’album qu’on se repasse plus souvent sur la durée qu’un hit éphémère…
Un album se compose toujours d’un bouquet de chansons dont une, parfois deux, sortent du lot pour devenir des hits. Si l’on devait additionner les délectations que procurent les autres morceaux, il paraît certain qu’elles dépasseraient en émotion l’unique écoute du tube. Mieux, c’est souvent au fil de cette offre complémentaire que s’accrochent les evergreens ou que se dénichent les perles intemporelles. Il en va de même au sein d’un catalogue horloger. Au nombre des références, certaines passent dans un premier temps inaperçues pour se révéler dans la durée et pour ajouter aux talking pieces de bonnes doses d’intensité et de caractère.
TAG Heuer Aquaracer 300M Calibre 5 Automatic
Tête à tête sur fond d’étanchéité
En découvrant l’Aquaracer 300M calibre numéro 5 de TAG Heuer, dans son habit de brillance acier polie traversée de zones brossées, boîte et bracelet confondus, j’ai eu le sentiment de m’écouter un de ces titres d’album qui, d’abord en fond sonore puis en stéréo avec un casque hi-fi de haute performance, permet à l’être sensible de se détendre.
TAG Heuer Aquaracer 300M Calibre 5 Automatic
Vu la pléthore de ces modèles qui redonnent à l’acier son lustre de noblesse dans la configuration du marché en 2016, j’ai apprécié ce tête à tête discret, sincère. Je n’aurais pas pensé que la lunette puisse être tournante. C’est presque par hasard que je me suis retrouvé à en jouer, inlassablement. L’envie de régler la date posée comme il se doit dans un guichet à 3h, sur fond d’un cadran bleu mer à bandes horizontales, m’a fait réaliser que la couronne vissée coulait de source pour un modèle à l’étanchéité garantie à moins 30 atmosphères, soit 300 mètres en dessous du niveau de la mer, soit environ 1000 pieds.
Profondeurs historiques
Au revers, un de ces fonds gravés qui vous remet les pendules à l’heure et qui s’impose comme une évidence pour un modèle automatique - la course millimétrée de l’aiguille des secondes l’atteste - qui joue la parité mécanique entre soirées élégantes et sportivité revendiquée jusque dans son appellation. Une évidence qu’une connaissance plus approfondie de la marque TAG Heuer souligne encore. En effet, cette-dernière entretient depuis des lustres une relation intime avec l’eau et tout ce qui s’y passe. En 1895, la marque brevetait l’un des premiers boîtiers étanches, c’était pour une montre de poche. Puis en 1950, nouveauté mondiale à l’époque, elle sortait son maérographe Seafarer, un chronographe doté d’indications pour les régates et d’un indicateur de marées.
TAG Heuer Aquaracer 300M Calibre 5 Automatic
Variations céramiques
Aujourd’hui encore, ce lien fort entre l’élément liquide et l’offre de cette marque présente dans une foultitude de territoires communicationnels, est entretenu. Si ma Calibre 5 est certainement l’une des plus sobres de la gamme, jouant de son tout-acier comme d’un atout de simplicité, les mélodies de ses formes et la rythmique de son esthétique ont été remixées. En featuring, le matériau céramique, en noir ou bleu marine, s’est invité sur la lunette facettée. Un bracelet cuir a offert l’élégance de son toucher à quelques variations de ce modèle dont le diamètre varie entre 41 et 43 mm et dont les finitions all black s’éprennent de DLC.
Quant à la gravure du fond vissé, elle épouse, quand il ne s’agit par d’un dessin générique de tête de scaphandrier, les armoiries des diverses aventures sportives auxquelles elle s’accole. Ainsi, cette pièce basique, bien assise sur les fondamentaux horlogers, est devenue la montre officielle de la World Surf League et de son Big Wave Tour, preuve qu’elle sait surtout aussi bien se tenir dans les creux de la vague qu’au fil des crêtes déferlantes…
TAG Heuer Aquaracer 300M Calibre 5 Black version
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