Le temps Safari chez Ralph Lauren : deux nouveaux modèles
De quoi rêve le citadin, engoncé dans son quotidien, sa mégapole et ses dangereux déplacements en jungle urbaine? De grands espaces, de bush, de game drives… Bref, de safari.
Un matin, dans une grande cité occidentale. La nuit fut fertile en rêves subsahariens et en images sépia, gorgées d’élégance désuète et de clichés entendus. Tandis que le décor de steppe africaine s’estompe, laissant place à la sonnerie d’un iPhone qui me balance la réalité de mon existence en pleine figure, la montre qui trône là, sur la table de nuit, fruit d’un prêt le temps d’un test au porter, me permet de prolonger la magie: dans la pénombre, la lueur beige du Super-LumiNova qui recouvre ses chiffres arabes et ses aiguilles, m’invite aux prolongements fantastiques.
Safari urbain avec ma Ralph Lauren RL67 Safari Grand Date
Cette montre appartient à la collection Safari de Ralph Lauren, elle me tend les bras, sauvage et puissante autant que l’envergure de sa lunette de 50 mm de diamètre. A mon poignet, la belle se fond façon camouflage dans mon environnement, son cadran vernis, motif camouflage justement, est piqué de ce vert azuré qui incarne la fameuse couleur corporate de Ralph Lauren. Pas d’ascenseur ce matin, j’emprunte les escaliers. La cage est noire et la rampe en fer assortie à son boîtier en noir «vieilli», obtenu au sortir d’une technique d’apprêtage qui transforme l’acier en une superbe patine.
Ça y est, je suis dehors. Je débouche au grand air, tel un guépard en alerte, mon cœur battant au rythme de 28'000 alternances par heure. Je pars en 4x4 mécanique à la conquête de mes objectifs. Et je me prends au jeu. Au volant, je serai ce Gnou en pleine phase migratoire ou en pleine fuite d’un brûlis, quelque part au fin fonds du Serengeti ou du Masai Mara. D’emblée, j’esquive une poignée de big five qui sillonne mon parcours, traversant sans crier gare à même le sol laminé d’une rivière desséchée faite de macadam. Ils sont semble-t-il eux aussi à la recherche de leur Boma. L’orange de mon aiguille des secondes, dont la pointe boussole tranche avec la forme glaive de celles des minutes et des heures, balaie le temps qui passe d’un revers de circonférence. Elle me ramène aux pelages des Bubales Roux, aux gorgées de Sundowner en plein coucher de soleil.
Une automatique grande date
Le jour m’appartient, c’est gagné. Et la grande date qui, juste sous le zénith, creuse des rappels d’événements dans ma mémoire endormie, indique le 24. Ma date fétiche, puisque né sous le signe de la brousse africaine là où les saisons ne sont qu’au nombre de deux. Deux comme cette montre et celle qui lui répond, cette version sœur, ayant préféré le noir total pour son cadran, histoire de se sentir un peu moins aventurière. Quoique, en y regardant de plus près, le canevas vert olive délavé doublé de cuir noir de son bracelet, rattrape un peu en pulsions exploratrices, le vert foncé du mien, un cuir alligator doublé d’Alsavel brun.
L’aventure inspirée
J’arrive au bureau, ma mécanique se met en mode remontage automatique, elle s’en remet à la fiabilité du calibre mécanique RL3105 de ma RL67 Safari Grand Date, version camouflage. Et bien que mes mouvements se soient calmés, que mon rotor se soit quelque peu assoupi, je sais que je dispose d’une réserve de marche d’environ 42 heures. Assez d’énergie et d’inspiration pour pouvoir écrire, avant les coups de soleil et leurs effets dévastateurs, ces quelques lignes. L’inspiration? Elle sera à la hauteur de cette citation du créateur Ralph Lauren qui, à l’heure où il se consacra au design, rêvait de partir en Afrique: «La romance d'un safari est un rêve qui m'a souvent inspiré. C'est une aventure, un monde d’élégance face à un paysage sauvage et puissant.»