Montre Crash Squelette Calibre 9618MC : prendre un coup de cœur

On rapporte que cette pièce aurait été créée après qu’un client aurait ramené au directeur de la filiale de Londres une montre Cartier accidentée. L’idée aurait germée de produire un garde-temps dans l’esprit, afin d’entretenir la notion selon laquelle Cartier n’avait pas de limite à la création. Cela fait de cet instrument que l’on pourrait également croire inspiré par le tableau « les montres molles » de Dali, un bijou horloger atypique. Fascinant par sa façon de déconstruire la forme, ce garde-temps étonnant rappelle combien Cartier est justement appelé depuis ses origines, l’horloger des formes. Voilà sans doute pourquoi, cette année, Cartier propose de nouveau cette icône avec le plaisir d’aller au-delà de ce qu’elle aurait pu entreprendre.

Aller au delà d’un exercice de style

En effet, les équipes techniques de la Chaux-de-Fond, on su adapter le calibre mécanique à remontage manuel la à la contrainte de la forme. C’est un peu une première car cela prouve que la technologie permet aujourd’hui ce genre d’exercice. Ici, la Crash Watch de Cartier est équipée d’un mouvement mécanique à remontage manuel réalisé à l’interne. Il porte la référence 9618MC et sa platine comme ses ponts ont été ajourés à l’extrême pour former, côté platine un treillage formé de chiffres romains dont la qualité, en plus de donner plus aisément l’heure est d’accrocher définitivement le regard. Audacieuse, cette merveille de belle taille (45,32mm x 28,15mm) considérée par la marque comme unisexe a été réalisée en platine pour s’imposer comme l’un des modèles phares de l’année. Prête à mettre le feu aux poudres, cette pièce dotée d’une glace minérale soufflée à la bouche et réalisée à l’unité, révèle ses courbes suggestives et se porte sur un bracelet en alligator pour révéler en majesté combien cet objet d’art peut se suffire à lui-même.