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Prix Gaïa 1997 – Richard Daners. Catégorie Artisanat-Création

Récompensé pour ses constructions de pièces uniques ou originales, comme une montre de poche à astrolabe ou une autre astrale; il a créé ses modèles les plus compliqués au sein de l'entreprise Gübelin.

Formation

Maître horloger

Œuvres choisies

Ses œuvres sont réalisées en collaboration avec le bureau de création de l'entreprise Gübelin.

  • Montres à jacquemart
  • La Fabuleuse, montre de poche ultra-compliquée
  • Tourbillons

L'avant Gaïa

Originaire d'Essen, en Allemagne, il effectue son apprentissage d'horloger chez Deiter à Essen, une des grandes maisons allemandes d'horlogerie et de bijouterie. Son talent d’horloger est rapidement reconnu et sa carrière professionnelle commence véritablement en 1952 au sein de la manufacture Gübelin à Lucerne où il est employé comme rhabilleur de pendules puis de montres. En 1958, six ans après avoir terminé son apprentissage, il complète sa formation en obtenant la maîtrise d'horloger. Dès 1979, Richard Daners débute dans la création et la fabrication de montres en collaboration avec le bureau de création de la maison Gübelin. Ses œuvres sont des pièces uniques et originales exécutées en très petit nombre d’exemplaires.

En 1980, il construit une montre de poche à jacquemart "bras en l'air", dont le mécanisme est commandé par la couronne et qui offre la possibilité de laisser les bras des personnages en mouvement. Deux ans plus tard, il réalise une montre de poche à astrolabe et une montre astrale.

Les 3 lauréats : Jean-Pierre Musy, Jean-Claude Sabrier et Richard Daners

De 1983 à 1985, Richard Daners participe à la réalisation et à la construction de La Fabuleuse, montre de poche ultra-compliquée possédant quatorze indications supplémentaires et treize aiguilles sur un cadran. Cette montre figure parmi les montres les plus compliquées au monde. Son finissage a requis plus de 1500 heures de travail.

Son esprit est toujours à la recherche de nouveaux mouvements, il reprend le mouvement "bras en l'air" afin de l'adapter pour la première fois aux montres-bracelets dont il crée de nombreux modèles.

Au début des années 1990, Richard Daners restaure une grande complication signée Audemars Piguet qu'il parvient à remettre en bon état. Dans le même temps, il n'abandonne pas la création puisqu'il construit deux tourbillons. Le premier, réalisé en 1993, est un tourbillon à force constante à double détente, et le deuxième créé deux ans plus tard est un tourbillon avec échappement à remontoir Theurillat. En 1995, Richard Daners entre en retraite active.

L'après Gaïa

Durant sa carrière, Richard Daners n’a pas créé moins de 14 tourbillons différents dont l’un des derniers en date est un tourbillon triple-axe. Une œuvre remarquable de l’horloger terminée en 1998 après trois ans de travail est une montre de poche à sonnerie à répétition. Véritable automate de poche, cette pièce présente une scène animalière où un lion indique les heures avec sa queue, un pélican les quarts avec son bec et un perroquet les minutes avec ses ailes.

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