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Perrelet 1777 et Sung Kang, une rencontre portée par un bolide

Réputé pour ses films d’action, l’acteur américain d’origine coréenne Sung Kang devient l’ambassadeur de la marque Perrelet 1777. Laquelle lui dédie une édition de sa pièce phare Turbine. Vrombissements à la Fast and Furious…

Par Watchonista

Parlez-nous de votre passion pour la mécanique, pour le bolide FuguZ?


Il y a beaucoup de similitudes entre la mécanique des voitures et l’univers des montres. Quand vous regardez un garde-temps, vous savez pertinemment qu’il y a toute une histoire derrière… Avec la voiture de course Fuguz, un modèle de six cylindres en ligne de 2,4 litres et de 150 chevaux, très proche de la Datsun 240Z de 1973, c’est la même approche. C’est le goût de la précision, du travail bien fait. Construire cette voiture et rouler sur les circuits le week-end a été une sacrée épopée. Nous avons fait un buzz planétaire sur les réseaux sociaux. J’y ai tout appris de l’art de la mécanique, son langage, en construisant cette voiture qui est à sa façon une œuvre d’art. Pour moi, cet apprentissage a été une passerelle pour comprendre la mécanique d’une montre.   

Ainsi est née votre passion pour les montres?


Je n’étais pas un fan de marques de montres, mais un jour, devant une boutique, je me suis posé la question: Pourquoi acheter cette montre plutôt qu’une autre? Est-ce en raison du statut social qu’elle véhicule? Mon amour aussi bien pour les bolides que pour les montres repose sur l’histoire que véhiculent ces objets d’art. Ma passion pour la vitesse et le vrombissement des voitures a commencé grâce à deux amis avec lesquels nous construisions la FuguZ. Il s’agit de Michel Jeans et Thomas Smell. Ce-dernier m’a initié au monde de l’horlogerie, à l’histoire qui était derrière les grandes marques, à leur esthétique. En somme que ce n’était pas seulement une histoire de bling bling, mais qu’il fallait saisir la quintessence de la saga d’un garde-temps. Je vous l’avoue, c’est pratiquement similaire aux bolides. 

Parlez-nous de la création de Turbine Sung Kang en édition limitée de 350 exemplaires pour la marque Perrelet?


Ce fut une expérience très libératrice de travailler de concert avec la prestigieuse maison horlogère Perrelet, car j’avais toute la liberté artistique pour la concevoir. Bien sûr, il y avait un cadre à respecter, mais je peux vous dire que j’y ai mis toute mon énergie et mon âme dans ce projet.

Comme le vous le savez, je suis passionné par la vitesse sur les circuits et j’ai joué dans bon nombre de films d’action à l’instar de Fast and Furious. Je voulais une montre vraiment différente de ce qui existait. La Turbine Sung Kang est un peu l’épitomé de ma vie. Par ailleurs, j’ai toujours été épris des montres portées au poignet des aviateurs et des pilotes. Leur technologie semble rudimentaire, mais en réalité, cela demande un haut niveau de sophistication.  

Vous avez débuté avec la mécanique automobile pour prolonger votre aventure avec le monde horloger. Comment est né le déclic?


Et bien lors de la construction de la FuguZ, je me suis plu à regarder l’assemblage du prototype, il y avait une telle rigueur, une telle précision, c’était comme une œuvre d’art. J’ai pris une photo de l’engin et j’ai trouvé qu’il n’y avait pas beaucoup de différence avec l’assemblage d’une montre. C’est avant tout une histoire d’hommes.  

Portez-vous d’autres montres?


Je me suis toujours dit qu’un jour je me mettrais à collectionner de tels objets d’art. Mais pour l’instant, je ne me vois pas porter une montre qui ne porterait pas ma signature. Avec la Turbine Sung Kang, il y a vraiment une partie de moi, de mon ADN. Je me dois d’être loyal envers la marque Perrelet.

Gamin, je regardais les films de James Dean et Paul Newman, leur montre avait du chien et ils conduisaient des bolides de course. C’est ce que je voulais devenir avec la Turbine Sung Kang et je ne veux rien d’autre.  

Ne se sent-on pas un peu égocentrique lorsqu’on met son nom sur une montre?


Non je ne le pense pas, du reste, il faut bien regarder pour trouver mon nom. Cette montre véhicule des valeurs comme la fraternité, la discipline, la générosité et le succès. C’est de cette manière que je conçois l’image de marque de cette montre.  

Comment s’est déroulée votre collaboration avec Perrelet?


Il nous a fallu du temps. Le temps d’apposer sur la création le label haut de gamme et manufacturé. Le temps aussi que je comprenne le mode de fonctionnement de la prestigieuse marque Perrelet et d’aborder l’univers de l’horlogerie. Car vous imaginez bien que dans tout projet, il faut comprendre l’histoire de la marque, ses valeurs, son prestige, la respecter et aller de l’avant avec toute la prudence nécessaire. J’ose espérer que cette relation s’inscrira dans la durée. 

TURBINE SUNG KANG A1098/2

Boîtier: Rond, acier inoxydable. PDV noir. 44.00 mm – 13.30 
Verre : Saphir
Année : 2016 
Mouvement : Remontage automatique. Manufacturé. Swiss Made
Fermeture : Boucle déployante. Acier inoxydable
Résistance à l’eau :  5.00atm / 50.00m / 165.00ft

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