HYT Jean-Eric Vergne

HYT et Jean-Eric Vergne: à l’heure des nouvelles technologies

Ami de la manufacture HYT, Jean-Eric Vergne terminait second lors de l’épreuve parisienne de Formule E. Sa conduite fluide et précise, à l’image de sa montre, a fait la différence. Question de parfaite équation!

Par Vincent Daveau
Contributeur

Le temps n’était pas de la partie avec un ciel gris et une température glaciale, mais l’ambiance était électrique sur les pelouses des Invalides à Paris à l’approche du départ de la première course de Formule E organisée dans les rues de la capitale française le 23 avril 2016.

Baptisée «La Ville Lumière» à la fin du XIXème siècle, Paris a su être au rendez-vous et offrir, au cœur de la Cité, un concentré d’innovation où il était possible d’appréhender notre univers urbain différemment, comme il devient nécessaire d’envisager notre mobilité autrement. Logique, dans ces conditions, de retrouver la maison HYT au cœur de cette pépinière de talents pratiquant les nouvelles technologies avec passion car, comme les autres entités présente, elle a su révolutionner l’univers dans lequel elle gravite en proposant de réinterpréter le mode de fonctionnement de la montre mécanique, mais aussi sa lecture en la concevant hydraulique.

Jean-Eric Vergne Jean-Eric Vergne

Au cœur d’une passion commune

La technologie fluidique inventée par la manufacture HYT se comprend au premier chef lorsqu’elle s’exprime dans l’univers nautique. L’association est alors directe et évidente, l’eau se trouvant physiquement au cœur même de cet environnement. Dans le cadre de la Formule E, la présence de cette jeune maison s’explique moins directement. Et pourtant, elle tombe sous le sens quand on y réfléchit quelques secondes. Car l’eau a été la première source de production électrique (hydro-électrique) et a fait la fortune des régions où l’horlogerie s’est développée. Ce lien historique n’est pas finalement celui qui a poussé cette jeune maison à intégrer cette branche en devenir de la compétition automobile. La présence de HYT dans les paddocks un peu improvisés sur l’avenue qui mène aux Invalides, était liée à l’amitié qui lie la jeune manufacture au talentueux pilote français de Formule 1 et Formule E, Jean-Eric Vergne.

Réformer les paradigmes

Comme on croyait impossible d’intégrer un fluide au cœur d’une montre mécanique sans lui faire prendre de grands risques, on pensait, il y a peu encore, qu’il serait compliqué de faire courir durant près de 50 minutes, plus de vingt voitures de courses électriques roulant à plus de 200 kms par heure. Comme le disait Jean-Eric, la course de Formule E «est un pendant fabuleux de notre activité de pilote.» Et à la question de savoir pourquoi cette marque et pas une autre, sans doute plus impliquée dans le secteur automobile, sa réponse était claire. «J’aime l’idée d’une marque de niche dont le développement technique est tellement en décalage par rapport à ce qui se fait habituellement qu’il impressionne. Cela colle avec mon image car j’apprécie cette idée de projection dans l’avenir tout en restant fidèle à un monde de construction traditionnel».

Formula E Paris Wearing the HYT H1 during the Formula E in Paris

C’est exactement comme en Formule E: «Extérieurement, une monoplace électrique est visuellement identique à une voiture à moteur à combustion interne et pourtant tout est différent, jusqu’au mode de pilotage.» Pour expliquerquel parallèle pouvait être fait avec HYT, le pilote qui a fini deuxième lors de cette épreuve parisienne répondait: «Je suis sensible au design et j’adore cette approche très disruptive de modernité dans un cadre traditionnel. Alors c’est vrai que je porte pas les deux pièces (une H2 Bronze et une Skull) dont je dispose durant les courses. Ce n’est pas que cela soit impossible, mais l’espace est très confiné dans l’habitacle et je déteste l’idée de pouvoir les abîmer en compétition. Dans la course, il faut se concentrer sur la piste et le pilotage, rien d’autre. En revanche, dès l’arrivée, je passe la montre car mon image est maintenant associée à cette marque qui ne fait pas les choses comme les autres. Et cela m’importe beaucoup car elle renouvelle le métier dans laquelle elle gravite, comme la Formule E renouvelle le secteur dans lequel je cours.»

Jean-Eric Vergne Jean-Eric Vergne in the cockpit of his Formula E

On l’aura compris, les liens entre Jean-Eric Vergne et la manufacture HYT sont fondés sur des valeurs claires et durables. C’est le propre des partenariats véritables, de ceux réfléchis dans le but de faire en sorte que l’image de l’un rejaillisse sur l’autre et inversement. Et sans faire de mauvais jeu de mot, on peut dire qu’entre HYT et Jean-Eric Vergne, pilote d’essai chez Ferrari et pilote de Formule E, il y a eu un coup de foudre… C’est fluide, comme l’eau est un bon conducteur!

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