Schwarz Etienne : la haute horlogerie se différencie aussi au féminin
La manufacture indépendante totalement intégrée de La Chaux-de-Fonds se forge un nom pour ses garde-temps aux styles affirmés, voire décalés et aux finitions impeccables. Elle offre en 2019 sa première collection féminine - au nom évocateur de Fiji - pour répondre à la demande croissante de ces dames férues de haute horlogerie mécanique. Découverte !
Schwarz Etienne avait déjà démontré sa maestria horlogère avec son Tourbillon Petite Seconde Rétrograde (voir plus d’informations ici). La jeune manufacture affirme aussi fièrement son originalité et son esprit « sérieux qui ne se prend pas au sérieux » au travers de sa Roswell 08 – ovni de la haute horlogerie à redécouvrir ici. Leur approche rafraichissante donne un nouveau souffle, plus libre, avec une pointe d’humour, à l’horlogerie traditionnelle.
Haute horlogerie au féminin
Une fois de plus, la marque Chaux-de-Fonnière relève avec brio le challenge d’offrir une collection féminine qui fleure bon la qualité horlogère, qui ne soit pas une simple déclinaison d’un modèle masculin et qui apporte la touche décalée maison.
La collection Fiji introduit deux modèles entraînés par le calibre automatique ASE 200 et son élégant micro-rotor frappé du logo de la marque. Il transpire la tradition horlogère avec son architecture à 3 ponts, son fin guilloché et son effet soleillé émanant du pont de balancier. Les amatrices de belle mécanique seront ravies. D’autant plus que la réserve de marche affiche une très sérieuse durée de 86 heures. Chez Schwarz Etienne les calibres sont modulables ce qui permettra certainement le développement d’autres complications à l’avenir. Mais la marque va plus loin pour donner encore plus de liberté créatrice pour cette ligne femme. Le nouveau boîtier de 38mm est assemblé en trois ensemble séparés : la carrure, la lunette et les cornes. Les possibilités de déclinaisons de couleurs et de matériau sont donc pléthoriques. Les courbes de la boîte et ses cannelures confèrent une élégance naturelle à la montre.
Détails fins et animation florale délicate
Le design du cadran est raffiné, fin et original : tout l’esprit Schwarz Etienne au féminin. Le motif central est tellement fin qu’il ne se révèle que sous certains angles de la lumière. Il dévoile sa beauté discrètement, peu à peu...comme une femme de goût. Proposé en saumon ou noir mat, le cadran arbore des indexes des heures appliqués et argentés en forme de goutte d’eau gracieuse et de grands chiffres arabes, respectivement bleuis ou argentés, pour chacune des couleurs. Mais l’inspiration florale prend tout son sens avec l’animation des petites secondes à 6 heures. L’aiguille est fixe mais les secondes s’égrènent comme un battement de cœur. Un disque bicolore tourne sous une ouverture découpée en motifs floraux. L’effet est hypnotique. Son rendu est plus fort dans la version noire où le gris ressort de manière plus prononcée que sur le saumon où le bleu se fait plus discret. Question de goût, de caractère...ce dont les amatrices ne manquent certainement pas.
Les surprises Schwarz Etienne
La manufacture malicieuse et soucieuse de son environnement offre ses garde-temps dans des écrins toujours originaux ayant la particularité d’être utiles. Une soucoupe volante pour la Roswell-08, une lampe pour son Ode au Printemps...et un sac à main en cuir grainé gris pour cette nouvelle collection Fiji. Les heureuses propriétaires se verront aussi offrir un second bracelet pour chaque modèle : pour le cadran noir, le bracelet noir grainé initial sera accompagné d’un second rouge rubis ; pour la version saumon le premier bracelet bleu clair se verra secondé d’un brun foncé élégant. Le prix est très bien positionné à CHF 7'150 HT (Vat. exclu) et permettra à ces dames de posséder de la haute horlogerie mécanique originale.
Au final, Schwarz Etienne entre avec son audace habituelle dans l’univers féminin en mettant en exergue la finesse, la délicatesse de ces dames tout en offrant un vrai beau garde-temps de haute horlogerie décomplexée. Bravo !
(Photos par Pierre Vogel)